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ELECTIONS








 
 

PRESIDENTIELLE 2012

 (Marianne et drapeau franc?ais - WITT/HADJ/SIPA)

 

 

Madame, (Mademoiselle), Monsieur,

 

Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle n'ont pas été à la hauteur de nos expériences. Pourtant, ils n’en demeurent pas moins très intéressants, car ils sont porteurs d'espoir et de conviction, nous placent, ainsi, en situation de responsabilité.

 

Dans une campagne trop marquée par une bipolarisation écrasante, avec à la clef : une forte montée des extrêmes, le déni de réalité, le manque de perspectives et d’orientations, des sujets d’axes sociétaux fondamentaux totalement omis ou évités etc., etc., ………... Très vite, les citoyens vont s'apercevoir de l'impasse dans lesquels les résultats de l’élection, nous engouffrent, par les promesses inconsidérées des uns et des autres, vont conduire la France. Cette course aveugle qui nous mènent également aux extrêmes et à ses conséquences.

 

Cette campagne a révélé et conforté un malaise profond dans la société française, d’un mal vivre de la communauté toute entière. Cette situation va rendre plus que jamais nécessaire la constitution d'un grand pôle au centre de la vie politique, capable de résister aux démagogies, de travailler pour l'intérêt général selon l’esprit de nos valeurs humanistes qui sont les nôtres.

 

Plus de trois millions de Français qui nous ont fait confiance. Voilà la constitution d’une force considérable, l’empreinte d’une force d'avenir dans le dessein du pays. Pour cela, Il est d’une importance que le centre indépendant soit désormais identifié, incontournable comme l'une des forces politiques principales de la démocratie française. Cette force combative dans l’échiquier politique français est désormais nécessaire, nous allons la construire ensemble.

 

Je vous adresse ci-dessous le texte de la lettre que François Bayrou a envoyé à destination des deux candidats finalistes pour éclairer le choix des Français. A travers les lignes, vous trouverez l'importance que nous attachons aux valeurs de comportement, autant qu'aux orientations programmatiques en un moment de crise profonde du pays.

 

J’exprime mes remerciements les plus chaleureux aux électeurs ayant déposés, dans l’urne, le bulletin de François Bayrou, le 22 avril dernier. Mes remerciements pour l’accueil que j’ai rencontré lors de cette campagne dans nos rues, malheureusement, le temps de campagne étant limité, ……. ! La campagne électorale n’est pas la politique en soi,. la politique, c’est : territoire, culture, environnement, entreprise, coopération, village, bassin de vie, ……..  La liste n’est pas exhaustive. Je reviendrai vers Vous !

 

Démocratiquement Vôtre,

                                                                                                                                                                    Marc-Marcel SEER


 

"Je rends possible l'union nationale au service de la France"
 

Chers amis,

Nous vous invitons à consulter en cliquant ici la déclaration d'entre-deux tours que vient de prononcer François Bayrou.

N'hésitez pas à la partager à vos proches, par mail, sur les réseaux sociaux et sur vos blogs.
Vous trouverez le texte écrit de cette intervention, sur ce site dans "ELECTION : présidentielle 2012  2ème tour   

Bien amicalement,

 

VOIR LES REPONSES DES DEUX FINALISTES  dans  LE MENU :

ELECTION  Présidentielle 2012   2ème TOUR





La réponse des deux finalistes au second tour de l’élection

  
 

Nicolas Sarkozy et François Hollande ont tous deux répondu en adressant chacun un courrier au président du Modem. Tour à tour, ils défendent leur programme, répondent aux propositions de François Bayrou tout en profitant de critiquer leur adversaire direct. L'enjeu de ces échanges : le report au second tour des 9,13% de voix qu'a recueilli le centriste le 22 avril dernier. François Bayrou avait déclaré qu'il attendrait le débat qui opposera Hollande et Sarkozy mercredi 2 mai sur France 2, pour « prendre ses responsabilités » et donner sa consigne de vote pour le second tour.

 

Réduction des déficits

« J'ai présenté un projet présidentiel appuyé sur un chiffrage extrêmement précis et rigoureux, ll prévoit le retour à l'équilibre des finances publiques en 2016 », rappelle le président-candidat de l'UMP dans ce courrier. « Je note que le candidat socialiste, pour sa part, ne propose aucune mesure de réduction des dépenses publiques. Au contraire, il les alourdit, décale à 2017 le retour à l'équilibre », tacle Sarkozy.

François Hollande insiste, lui, sur « le sérieux budgétaire » de son programme, et promet que « tout sera fait pour relancer notre industrie et permettre de produire en France », en réponse au centriste qui a fait de la lutte contre l'endettement un objectif prioritaire et mis en doute la capacité de François Hollande à rétablir les comptes publics.

Le député socialiste, qui souligne qu'en « 5 ans, la dette de la France s'est accrue de 600 milliards d'euros et atteint désormais presque 90% du PIB », promet de « ramener l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat, en 2017 ».

 

Produire en France

Sur le « produire en France », au cœur du projet du patron du MODEM, Nicolas Sarkozy assure partager la préoccupation que la France demeure « une grande terre de production ». « Il faut maintenant aller plus loin », affirme-t-il, évoquant notamment le projet de « TVA anti-délocalisations ».

De son côté, François Hollande affirme que « tout sera fait pour relancer notre industrie et permettre de produire en France », en détaillant les mécanismes devant empêcher les délocalisations. Le tout sera « rassemblé dans une grande loi sur le développement économique ».

 

Moralisation de la vie publique

François Hollande s'engage à moraliser la vie politique pour laquelle M. Bayrou réclame un référendum. « Cette rénovation de notre vie publique est une nécessité et une urgence. Je ferai voter une grande loi de moralisation de la vie publique par le Parlement.

Sur cette question, le président-candidat laisse la porte entrouverte. « Un référendum peut difficilement être organisé sur un trop grand nombre de mesures. « Je partage, par ailleurs, votre volonté d'introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives », ajoute le président sortant.




                   François Bayrou a adressé, mercredi 25 avril, une lettre aux candidats du deuxième tour de l'élection présidentielle. Découvrez son contenu.

 

"Vous participez au second tour de l’élection présidentielle. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de trois millions d’électeurs qui m’ont apporté leur suffrage au premier tour.


Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits.


Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque.


Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.


C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps.

 
Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociale qui s’annonce.

 
La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées.


La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables, de ressources pour les familles.


C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens.


La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens.


La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient.


L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une étape prioritaire.


Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour.


Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux."

François BAYROU



"Je prendrai mes responsabilités,
et nous construirons l'avenir"
 

Chers amis,
François Bayrou a dressé ce soir le bilan de ce premier tour de l'élection présidentielle et tracé la ligne d'une force centrale et indépendante des extrêmes, qui permettra de construire l'avenir.

Consultez sa déclaration

Nous vous invitons à partager cette déclaration avec votre entourage, par mail et sur les réseaux sociaux.
Nous vous remercions toutes et tous pour votre engagement.
Bien amicalement,

 
 


 

CANDIDATS POUR LE SECOND TOUR,  LE 06 MAI 2012

 

   François HOLLANDE               28,41%                             Nicolas SARKOZY                   27,01%                                                          

 

 

 

                         RESULTATS DES URNES DU PREMIER TOUR,  LE 22 AVRIL 2012

 

FRANCE                                                                                  LORRAINE                                            .

François HOLLANDE               28,41%                                  François HOLLANDE                25,48%

Nicolas SARKOZY                   27,01%                                   Nicolas SARKOZY                    25,36%

Marine LE PEN                         18,33%                                   Marine LE PEN                          23,66%

Jean-Luc MELENCHON           11,04%                                 Jean-Luc MELENCHON            10,25%

François BAYROU                      9,15%                                  François BAYROU                      9,12%

Eva JOLY                                    2,25%                                   Nicolas DUPONT-AIGNAN         1,98%

Nicolas DUPONT-AIGNAN         1,81%                                  Eva JOLY                                     1,75%

Philippe POUTOU                       1,17%                                  Philippe POUTOU                       1,39%

Nathalie ARTHAUD                    0,58%                                   Nathalie ARTHAUD                     0,72%

Jacques CHEMINADE                0,25%                                  Jacques CHEMINADE                 0,28%

 

MOSELLE                                                                                MEURTHE ET MOSELLE                     .

Nicolas SARKOZY                    25,93%                                  François HOLLANDE                27,93%

Marine LE PEN                          24,73%                                   Nicolas SARKOZY                    24,21%

François HOLLANDE                24,53%                                  Marine LE PEN                         21,18%

Jean-Luc MELENCHON             9,52%                                  Jean-Luc MELENCHON            12,06%

François BAYROU                      9,29%                                  François BAYROU                      8,68%

Nicolas DUPONT-AIGNAN         1,86%                                   Nicolas DUPONT-AIGNAN         1,91%

Eva JOLY                                     1,73%                                   Eva JOLY                                    1,81%

Philippe POUTOU                       1,39%                                   Philippe POUTOU                       1,28%

Nathalie ARTHAUD                     0,76%                                   Nathalie ARTHAUD                    0,66%

Jacques CHEMINADE                 0,27%                                 Jacques CHEMINADE                0,28%

 

MEUSE                                                                                     V0SGES                                                .

Nicolas SARKOZY                    26,56%                                  Nicolas SARKOZY                   25,32%

Marine LE PEN                          25,82%                                  François HOLLANDE               24,68%

François HOLLANDE                23,40%                                  Marine LE PEN                         24,18%

François BAYROU                      9,23%                                  Jean-Luc MELENCHON             9,68%

Jean-Luc MELENCHON              8,85%                                 François BAYROU                      9,40%

Nicolas DUPONT-AIGNAN           2,04%                                 Nicolas DUPONT-AIGNAN         2,38%

Eva JOLY                                      1,60%                                  Eva JOLY                                    1,76%

Philippe POUTOU                        1,50%                                  Philippe POUTOU                       1,56%

Nathalie ARTHAUD                      0,70%                                  Nathalie ARTHAUD                     0,75%

Jacques CHEMINADE                 0,31%                                 Jacques CHEMINADE                0,29%




  SOUTENONS,  VOTONS  FRANCOIS BAYROU


 

          POUR  UNE  FRANCE  SOLIDAIRE

 

 

J’ai le plaisir de vous transmettre dans l’encadré ci-dessous, un message signé de la main de François BAYROU, Je vous en remercie chaleureusement de l’attention que vous en porterez. (Marc-Marcel SEER, le 19 avril 2012)

 

 

À quelques heures du premier tour

Chers amis,

 

À quelques heures du scrutin de dimanche, je tiens à vous dire merci très chaleureusement, pour la mobilisation qui a été la vôtre durant ces mois de campagne. Vous avez été formidables, et c'est dans votre enthousiasme que j'ai puisé l'énergie et la force nécessaires.

 

C'est maintenant que beaucoup se joue. L'expérience montre que ce sont dans les dernières heures de la campagne que beaucoup de nos concitoyens font leur choix. J'ai donc besoin de vous et je compte sur votre mobilisation, aujourd'hui et encore demain, pour convaincre vos amis indécis et pour persuader les électeurs tentés par l'abstention.

 

Tout ce que nous avons construit ensemble ces derniers mois et ces dernières années va se prolonger entre les deux tours et au-delà. La France aura besoin, très vite, d'une force politique centrale, capable de repousser les extrêmes et de tenir un discours de vérité et de responsabilité.

 

Cette force politique, nous allons la construire.  Je vous assure de ma gratitude et mon amitié.

François Bayrou

 

François Bayrou a une vision et un programme pour la France .   Il fait le pari de la vérité !

F Bayrou


                    François BAYROU était, dimanche 15 avril en soirée, l'invité de l'émission Parole Directe, sur TF1. Nous vous invitons à voir et à revoir cette émission, ainsi que toutes ses différentes interventions. Nous vous remercions de les transmettre largement à votre famille, vos amis, vos relations, vos contacts.

Pour voir la vidéo, cliquez ici


On nous balade avec toutes ces analyses qui sortent en permanence :

 

Ø       1) Tous les journées voient fleurir les sondages, dont nous ne connaissons pas les critères sélectifs, la composition de l’enquête, le réajustement de l’organe de sondage, qui fluctuent en permanence tantôt à l’avantage pour l’un des candidats tantôt pour un autre. Des sondages qui se contredisent, d’ailleurs. On fait dire ce que l’on veut aux résultats. D’autre part, les personnes sondées ne disent pas forcément leurs points de vue à l’enquête.

 

Ø       2) Une autre « invention » pointe, celle d’enquêter sur les réseaux internet, ainsi : Quel candidat est le plus recherché sur Google, Facebook, Yahoo ? Qui est le plus mentionné sur Twitter ? Quel site officiel est le plus visité ? Des indicateurs de popularité qui changent des sondages. En fait, que se cache-t-il derrière ces analyses, qui n’ont en aucun cas, rien d’objectives, ni mathématiques, ni scientifiques, et donc, sont faussées. Et puis, un même internaute peut actionner  le même moteur de recherche : 5, 10, 100, 500, ……. fois

 

Ø      3) Les « infos » nous montrent, nous parlent de l’étrange mouvement de femmes et d'hommes politiques, passant de Droite vers la Gauche, et idem inversement. Mais à quoi rime ce grand déménagement ? Certains politiques « voteront pour un candidat du camp opposé par dépit » disent-ils. …….. Chaque jour, il y va également de son lot de contre-informations ou d’intoxications (intox).

 

Où est la crédibilité ? Que diit-on des électeurs indécis et ceux qui sont tentés par l'abstention ? Lors de cette campagne, j’ai parcouru des rues, rencontré bon nombre de Français, échangant nos points de vue. Je ne ressens pas la même perception.  Alors qui croire ? En fait, la réalité est bien différente, ces analyses ne seraient-elles pas des interprétations dont le but est de manipuler, de tromper et de détourner l’attention de l’électorat ?. Par contre, il semble bien y avoir une véritable orientation de notre libre pensée. Soyons vigilants ! Le véritable révélateur, c'est le suffrage !  ET FAITES LE BON CHOIX !

 


 
Consultez :

www.mouvementdemocrate.fr/

www.bayrou.fr/

et les différents thèmes abordés ci-dessous.


Livres à lire absolument et sans modération :

                 =>   2012 ETAT D'URGENCE de François BAYROU, (édition Plon  )
                 =>   LA FRANCE SOLIDAIRE de François BAYROU (édition plon)

                                                            D'excellents livres parfaitement lisibles et clairs.


"L'état d'urgence ne durera pas. L'état d'urgence, c'est précisément le temps pendant lequel on peut encore faire quelque chose" signé François BAYROU 



 

BAYROU AU CŒUR

Crédité de 70% d’opinions

favorables, François Bayrou est

l’homme politique préféré des

Français. Vous l’estimez, alors, votez pour lui en toute confiance !

 

Les 13, 14 et 15 avril, les équipes de campagne de François Bayrou en Meurthe-et-Moselle vous proposent un week-end (voir en AGENDA)

 

BAYROU AU CŒUR

Les équipes de campagne iront à votre rencontre, répondront à vos questions, vous détailleront le programme de François Bayrou :

 

Pour une France solidaire !

Où l’emploi, le pouvoir d’achat, la sortie de la crise économique, le « Produire en France », l’Education, la moralisation de la vie publique et politique sont vos priorités et nos propositions.

Dès vendredi, des points de rencontre vous attendent pour nous retrouver. Samedi après-midi, à pieds, à vélos ou en voitures, une « caravane » « Bayrou au cœur » sillonnera, dans une ambiance conviviale, Nancy et son agglomération pour aller à votre rencontre jusqu’au cœur de ville, Place Stanislas à Nancy.

Dans cette dernière ligne droite, la campagne va encore se jouer sur le terrain, grâce à vous et au choix des électeurs !

 

                                              Rendez-vous dès vendredi aux points de rencontres qui vous sont proposés.



 

Face à l’excellence des autres candidats par

Ø     le déni de réalité

Ø     le traitement des effets en lieu et place des causes

Ø     la démagogie

Ø     les promesses fantaisistes à très cours-terme
 

Ø     le politicus circus (le grand "cirque" politique)

 

 A François BAYROU, avec un(e)

Ø      Equipe composée d’élus, d’économistes, des spécialistes, les compagnons de route, les militants, les sympathatisants, ............. 

Ø      Référendum sur la moralisation de la vie publique

Ø      Programme en 6 points (dette, instruire, produire, contrat social, contrat démocratique, Europe)

Ø      Axe central composé de personnalités du Centre, de Droite de Gauche pour une unité nationale
 

                                       Déjà, il intervenait sur la situation, notamment en

                                                       => 2002, il évoquait l’écologie

                                                       => 2007, il dénonçait la dette    
 
Absent ou indisponible le 22 avril ?
Pensez à la procuration !                        (voir en bas de page)

 
Vous souhaitez vous engager davantage avec François BAYROU ?
- Rejoignez les volontaires de la campagne
- Faites un don

 

 

                                                  Allant de l’avant entrainant le peuple, brandissant les couleurs, Marianne, volontaire, montrant la voie pour un dessein tout en donnant de la hauteur. Rêve, utopie, réalité, ……. ?


 

            Nous voterons les 22 avril et 06 mai 2012, afin de désigner pour la prochaine mandature Celui ou Celle, dont nous confierons les destinées de notre pays.

Prenons garde à l’appel des sirènes, aux enthousiasmes d’une campagne trop euphorisante, les esprits surchauffés. Après l’élection, la réalité sera bel et bien là.
 

Avec un langage de vérité et de pragmatisme, je suis convaincu que cet événement doit être étudier dans la clairvoyance et, toute la lucidité que requière notre engagement commun.



 

La question essentielle est : QUE VOULONS-NOUS ?  A cela, nous le pouvons !




 

Sur l’échiquier politique, il n’y a pas que deux blocs monopolistiques,

 

Ø      à savoir, la Droite aves ses sensibilités et la Gauche avec les siennes. Il y a également les Autres notamment le Centre.

Ø      La France a besoin d’une union composée de les toutes bonnes volontés compétentes issues du Triptyque Gauche—Centre—Droite, souhaitant travaillées en bonne intelligence dans l’intérêt national dans l'union.  Ce que veut François BAYROU.







 

François BAYROU est compétent pour le statut de Président de la République,

 

Si toutefois les électeurs étant tentés par l’abstention,  alors

    

 

 

                                                                                EXPRIMEZ-VOUS par le VOTE BLANC

 

Vous montrez votre intérêt pour la politique et ainsi,

vous interpellerez les candidats afin  qu’il à retravaillent leurs projets pour le pays !

 

PROGRAMME DES SIX PREMIERS MOIS DE PRESIDENCE DE FRANCOIS BAYROU

.                                                                                                                                                                                .

 

=> Loi de moralisation

=> Redressement et unité nationale

=> Loi de finances rectificative

=> 1 (un) emploi sans charge par entreprise de moins de 50 salariés

=> Commissariat aux stratégies de production

=> Grenelle de l’éducation

=> Loi-cadre sur le « Produire en France »

=> Suppression de la caution pour les locataire -> mutuelle obligatoire pour les risques locatifs

=> Création d’une autorité indépendante chargée de l’alerte dans le domaine de la santé

=> Loi sur le presse qui traitera de l’indépendance des médias

=> Partenaires sociaux pour l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés

=> Grand projet de loi sociale

=> Cadre juridique de l’emploi bénévole

=> Participation des salariés au comité d’entreprise, et au comité de rémunération. Limiter des        

     CDD, supprimer les freins à la création

=> Loi égalité entre les femmes et les hommes

 

POUR EN SAVOIR PLUS, CONSULTEZ :  www.bayrou.fr 

                                                                                                                                    Et commentez les sujets !,LA


 

LA MORALITE, UNE BONNE CONSEILLERE ! 
 


 
 

TEXTE  SUR  LA  MORALISATION  DE  LA  VIE  PUBLIQUE 

                                                                   QU’Il SOUMETTRA AU REFERENDUM

                                                                                                                                               .                

PROJET DE LOI-CADRE DE MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE

 

Ø       COMPOSITION DU GOUVERNEMENT

Ø       MINISTRE DE LA JUSTICE

Ø       COMPOSITION ET ELECTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

Ø       COMPOSITION DU SENAT

Ø       INTERDICTION ET LIMITATION DU CUMUL DES MANDATS

Ø       PRESENCE DES PARLEMENTAIRES

Ø       VOTE BLANC

Ø       FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES

Ø       FINANCEMENT DE LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

Ø       INCOMPATIBILITES

Ø       PREVENTION DES CONFLITS DINTERETS

Ø       INIGIBILITE

Ø       INDEPENDANCE DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC

Ø       NOMINATION

Ø       COMPOSITION DE LA COUR DE JUSTICE DE LA REPUBLIQUE

                                                                                                                                                                                                    .

A CONSULTER POUR EN SAVOIR PLUS SUR : www.bayrou.fr

                                                                                                        Et faÎtes des commentaires,

 

 

 
 

 


 

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Votre Choix dans l’Isoloir.

 

Au scrutin présidentiel qui s’annonce et ouvre une mandature de cinq années pour le futur représentant du pays, les Français se doivent de choisir. Le choix n’est non pas limitatif aux seules deux forces partisanes et classiques UMP-PS qui ne représentent qu’elles mêmes sans cesse à se rejeter les responsabilités, par médias interposés (d’où, l’absence de débats entre les parties prenantes).  « Ce n’est pas moi, c’est de sa faute » nous lancent-ils en permanence, or depuis trente ans, ils conduisent la France vers sa déchéance, la rupture d’un idéal républicain et donnent le sentiment aux électeurs et, le goût de rejet de leurs élus. Un climat malsain s’installe : « tous pourris, des voleurs, ..… vocifère-t-on dans les rues, les couloirs » et ceci s’inscrit dans l’arbitraire.

 
 

La démagogie, nous en entendons de toutes sortes, de toutes couleurs, de la plus fantaisiste à la plus amalgamée en passant par la plus fumante, touchant tous les angles, emplois, religions, consommations, …….. Nous nous apercevons que l’imagination est débordante et détonne de par ces arguments qui pourraient laisser à rire, mais le contexte actuel ne le permet en aucun cas, alors que beaucoup de Français souffrent des situations socio-économiques, malheureusement, nous connaissons. Nos esthètes fondent leurs programmes (programmations) sur une gravité, celle du DENI DE REALITE,. Ils permettent ainsi aux Français de s’abandonner aux peurs et aux désespoirs, d’être victimes de promesses fallacieuses, de chimères et de rêves irréalistes.

 

Pourtant une autre perception bâtie en son centre de l’échiquier politique représentatif des sensibilités françaises qui fondent les bases sociétales de la France doit émergée. La voie de François BAYROU est la seule crédible non seulement à notre vis-à-vis, mais aussi à l’égard des différents partenaires européens et internationaux. Nous ne sommes pas isolés sur notre « coin » de  la planète. Alors, la vision qu’offre le pays sera soit appréciée soit dépréciée de ces dits partenaires, et ainsi notre voie portera bien, ou plus, ou moins mal selon notre représentant, notre VRP. Du choix fait, nous en porterons la responsabilité. 

 

Nous ne devons pas nous abandonner à un vote de protestation stérile et dangereux, mais de choisir le chemin de l’espoir, de la conviction et de la reconstruction. La piste François BAYROU conduite par un leader incontesté, bâtie au centre avec toutes les volontés centristes, droitières et gauchères riches de leurs compétences, propres aux yeux de l’éthique, de nombreux apports idéologiques, porteuse d’un projet travaillé avec ouverture et pragmatisme aux profits de notre bien vivre ensemble. Choix de la vie, attractivité du pays, courage d’engagement, puis réaliser un autre modèle d’organisation pour une démocratie plus réactive et plus humaine.

 

Mon vote est un secret de Polichinelle, dimanche 22 avril 2012, je voterai pour François BAYROU, il est le seul à avoir un programme, à ne pas traîner de « casseroles » ni d’avoir tremper dans des « magouilles » de petites combines et/ou nauséabondes. Malgré les obstacles, il poursuit son chemin sereinement et surement. Quant au 2ème tour, je souhaite pouvoir voter à nouveau en faveur de François BAYROU.

 

Ne soyez pas dupe, prenez votre libre arbitre, ne vous laissez pas tenter par les appels des sirènes ! ! ! ! !


Mon Impression sur le Terrain

 

Tous les sujets méritent une attention particulière, cependant en temps limité de campagne, la nécessité veut avant tous présenter les axes porteurs de la politique proposée. Sans oublier que la France n’est pas seule au monde. Nous avons là une perception globale de la politique à mener qui s’affinent en segmentations, puis à l’étude du cas par cas vers la spécialisation.

 

Dans le discours prononcé par la plupart des candidats, à qui ferait le mieux dans l’impression populaire, avec à la clef des lendemains qui déchantent. Ne soyez pas dupes, dès lors la campagne terminée et que les urnes auront révélées l’heureux élu, la plupart des protagonistes s’en retourneront et reprendront leurs habitudes coutumières. Quant aux choix, nous devront en accepter pour une complète mandature de cinq années.

 

Pas de « vote utile », cela n’a pas de sens, le vote par sa nature est utile sinon à quoi bon aller voter ? Pas de vote de rejet, en votant blanc (il n’est pas reconnu) au 1er tour ou un vote extrême pour sanctionner la politique en place. Non,  votez après mûre réflexion et laisser en place de second tour, les deux candidats que les Français estimerons les meilleurs. Puis plébisciter l’élu qui soit cohérent dans sa vision française et, possède d’autres excellentes qualités humaines, techniciennes et sachant s’entourer d’autres compétences.      

 

De mes rencontres sur le terrain qui furent intéressantes et fructueuses, j’en tire quelques remarques, parmi les nombreuses observations faites, notamment :   Impression générale -- Morale, vertu nationale -- Frais disproportionnés -- Faits de société

 

 

 




Impression générale

 

Le citoyen pense que la classe politique ment en permanence et vit sur le cours terme, il sait que le pays vit au dessus de ses moyens. La confiance n’est plus et laisse la place à un sentiment de méfiance, « on nous prend pour des imbéciles ». « Ces politiques sont tous les mêmes, ils veulent la place et ils sont justes bons à gaspiller l’argent des Français ». Certains de nos concitoyens ont l’impression d’être « un numéro, un matricule » rien de plus, de ne pas être écoutés, ni soutenus. « Il faudra bien une révolution dans le pays pour remettre de l’ordre », martèle-t-on pour marquer l’intérêt qu’ils éprouvent dans la pays, mais stigmatisent dans le fait d’un renouveau politique possible. Les Français rencontrés sont bercés entre inquiétudes et espoirs. Cependant, « ils voteront pour celui qui leur donnera envie, qui du punch, qui est dynamique, en qui leur donnera confiance »



 

Morale, vertu nationale

 

La morale passe déjà par des comportements propres et louables de la part de nos élites. Nos élus, les responsables syndicaux doivent faire la preuve de l’exemplarité, de probité, d’éthique, de bons gestionnaires des deniers publics et, même d’inscrire dans la Constitution » une charte déontologique. Il s’agit là, d’une véritable vertu nationale. A défaut de cette règle de bonne conduite, les élus doivent être assujettis aux mêmes alignements juridiques aux mêmes titres et de même niveau que les particuliers et les entreprises. A savoir, pouvoir licencier un élu, s’il n’est pas productif volontairement, compétent, honnête aux intérêts des fonctions mandatées par l’électorat et, demander le remboursement des fonds détournés ou gaspillés lors de sa mission. C’est une question de crédibilité et d’honorabilité. La loi est la même pour tout le monde !

La morale s’inscrit également dans la discipline, l’ordre, la responsabilisation de chacun (« que cessent les grèves des syndicats qui gênent les citoyens : dilemme entre droit de grève – droit de travail). Impératif aussi, le retour véritable de la morale à l’école devant être programmée et diffusée par des cours d’éducation civique. Inculquer à nos enfants, les notions de rigueur, d’honnêteté, de socialisation et de respect. La morale sollicite aussi le contrôle fin des mouvements financiers et économiques des grandes entreprises et de leurs implantations « tentaculaires ». La morale voudrait qu’il existe une contrepartie au service de la collectivité en face de toutes rémunérations allouées et, ne pas laisser des gens à ne rien faire de leur quotidien. Quant aux administrations, qu’elles soient plus accessibles, moins « paperasse » et répondent aux besoins des Français, « qu’elle ne laissent pas des courriers sans réponse ». Enfin, un sujet qui a marqué les esprits, ce sont les crimes de sang (meurtre, viol, pédophilie, …….) dont les « auteurs » méritent une peine incompressible, voire le rétablissement de la peine de mort pour ces crimes odieux et inhumains.

 

Frais disproportionnés

 

Les frais bancaires et les pénalités fiscales retiennent l’attention.

 

Ainsi, l’électeur a le net sentiment d’être la « vache à lait » des banquiers comme chacun sait, du fait de l’obligation à disposer d’un compte pour sa domiciliation bancaire « pour être mieux contrôler ». Contraint et forcé, l’électeur est tributaire de ces banques qui « se servent » par des frais couteux (frais ponctuels réguliers, occasionnels) et, ne sont pas très loquasses sur le sujet. Toujours est-il que « les banquiers s’enrichissent sur notre dos ». Le gouvernement doit intervenir sur le sujet des frais qui ne sont pas justifiés et à réduire cet impact de « vol à la tire». D’autant que ces travers furent à maintes reprises dénoncées par des associations de consommateurs.  .


Autre sujet, en période de plein-emploi, les mauvais payeurs de leurs contributions fiscales soient pénalisés de 10% et poursuivis pour la régulation dans le cadre de l’égalité devant la contribution est normale et bienfaitrice. Or, aujourd’hui, un contribuable qui ne parvient pas à « joindre les deux bouts » et par crise économique, où chacun ne sait ce qu’adviendra demain, ce contribuable sera pénalisé des 10% ayant pour effet d’alourdir sa créance, donc augmentera ses difficultés. C’est une chaine sans fin. En ces temps particulièrement difficiles bon nombre de contribuables sollicitent des étalements de l’échéance, preuves matérielles des contraintes actuelles et probablement prochaines.  Ne pas pouvoir n’est pas synonyme de ne pas vouloir !  La contribution doit être à la hauteur des capacités de revenus !

 

Le prochain gouvernement doit s’atteler à ces frais et autres pénalités dans une justice plus sociale et plus honnête. A bon entendeur !

 

Faits de société

 

La société éprouve un réel besoin de reconnaissance et d’une meilleure justice sociale. Le cas de l’immigration est souvent évoqué, « le pays ne peut pas se permettre d’accueillir toute les populations pauvres », il ne s’agit pas de rejet des flux migratoires. Autre remarque pertinente, les français pensent à juste titre que le monde rural est particulièrement abandonné par les pouvoirs publics, en terme de représentation gouvernemental, ou associés aux grandes décisions d’aménagement territorial.

 

En ces temps difficiles, l’énergie est chère plus particulièrement l’essence surtout  dans les déplacements ruraux, et pour le chauffage, à cela promouvoir quelques allègements pour soutenir le budget et, de faciliter financièrement l’isolation de son logement, sa maison. C’est également une question de pouvoir d’achat. Structure collaborative à destination des projets de création d’entreprises pour bien entourer efficacement le créateur par des professionnels actifs ; revoir le statut d’auto-entrepreneur dans ses dispositions. Trois autres points souvent relatés :  Besoin de caution pour un prêt concernant les jeunes propriétaires-accédants. Une rémunération du type RSA pour les femmes qui élèvent leurs enfants « elles s’investissent dans les destinées du pays ». Enfin, la remise en place du « privilège » de distillation des fruits de nos vergers « produits du terroir ».

 

 

 

Entreprise et Emplois

 

Le politique gère les choses publiques, le judiciaire s’occupe des affaires de justice, ……., le faiseur de richesses produit de l’économie. Aucun n’est un supplétif, ni un cloisonnement de l’autre.  Ainsi, le faiseur de richesses est un acteur à part entière des activités socio-économiques dans la société entrepreneuriale du pays. Le tissu économique est composé par une multitude d’entités génératrices d’activités : tels d’une part, les multinationales comme celles du Cac 40, et, d’autre part, l’entreprise familiale par les Pme-Pmi, Très Petites Entreprises (TPE) : artisans, commerçants, agriculteurs, pêcheurs, professions libérales, …….., et, puis tous les Porteurs de Projets qui sont dans une partie d’entre eux des entreprises en devenir.

     

L’attention en qualité d’entreprise est primordiale, cependant, il nécessaire de comprendre les contours de l’activité, mais aussi de leurs spécificités propres. Ainsi, une maçonnerie n’est pas une pêcherie, un salon de coiffure n’est pas un agriculteur, ni une épicerie, ……… En un mot, nous ne pouvons tout brasser et tout confondre, parce que chaque entreprise réagit par branches d’activités, de saisonnalité, de besoins, de perspectives de développement, de particularités, d’environnements, …… L’entreprise est bâtie sur un ensemble de paramètres et notamment sur le triptyque : Directoire (dirigeants) – Force vive (salariés) – Finance (investisseurs). L’un faisant défaut, c’est l’architecture de l’entreprise qui s’en ressent, il n’y a aucun intérêt à s’opposer, l’émergence doit être le fruit commun.  J’écris : Entreprise avec un grand « E » comme Entente, Ecoute, Ethique, Equipe, Epargne, …….. Cependant, faute de malfaisants, ou des « on-dit que », l’entreprise n’est pas et/ou n’est pas toujours bien perçue comme acteur d’Epanouissement et d’Evolution.

 

Quiconque mentionne la notion : « Entreprises » fait le lien avec la notion : « Emplois », l’un étant « intimement » lié à l’autre. Le politique n’est pas particulièrement inscrit dans cette démarche entrepreneuriale, le politique n’est donc pas créateur d’emplois, sauf peut-être dans la fonction publique sur fonds des contribuables. L’entreprise est productrice de deniers qui rempliront, directement par les différentes lignes fiscales, les caisses de l’Etat. Les salariés ne sont pas en reste à cette imposition par les cotisations et la consommation.  

 
L’entreprise est génératrice de richesses de performances comme le maintien du patrimoine, infrastructures, ou liés à la consommation.  Cependant, la richesse se retrouve également et, sera  déterminante dans nos capacités à travailler dans la collaboration et à l’exportation. Allez chercher l’argent à l’extérieur de nos frontières. Ainsi, en ces dernières années, les dirigeants-élus français ont choisi la consommation, donc favoriser l’importation en lieu et place de l’innovation, donc ils n’ont pas visés les marchés extérieurs profitables par l’exportation. Cela fut été un choix politique !  L’entreprise recherche l’innovation, la haute valeur ajoutée, des créneaux à plus value à destin de la pérennisation de son outil de travail.
 


Nous entendons parler par ici et par là des « parachutes dorés », des « stocks-options », des « salaires mirobolants », ……… Il est vrai que des personnages bénéficient d’avantages scandaleux en tant de crise, mais ils bénéficient des moyens que le système leur concède en toutes légalités. Il s’agit surtout de personnages n’étant plus en contact direct avec les besoins d’entreprise. Mais la tentation de créer des amalgames entre les unes et les autres n’est pas dès plus judicieuse .Toutes les entreprises ont un rôle à « jouer » dans notre économie, des passerelles seraient bien plus utiles et « facilitatrices » dans l’esprit de convergence plutôt que l’appât non pas du gain, de conquête de marché, mais dans la cupidité qu’offrent certaines rémunérations.

 

Le système français brille par ses lourdeurs administratives, ses règles juridiques, ses difficultés à l’emprunt financier, et toutes une kyrielle de contraintes sans cesse changées ou inventées. Il faut impérativement soulager l’entreprise (rôle de la fonction publique). Lorsque qu’une entreprise est en difficulté, par la crise, les mouvements sociétaux, ……., le dirigeant est bien seul, comme abandonné à son « sort », ceux qui devraient le soutenir lui « tournent le dos », alors qu’ils devraient l’aider dans cette adversité, sous cette épée de Damoclès.

 

L’entrepreneur, le créateur ou le repreneur d’entreprise s’expose lui-même et engage des garanties sur son patrimoine propre ; en cas de difficultés financières (dépôt de bilans, liquidation), comme s’il était coupable, s’en retrouve sous la brutalité de la machine implacable indifférente et sournoise. Il ne faut pas mentir, vouloir faire les entreprises comme si elles étaient des nantis, interdire les licenciements et autres absurdités.  En un mot, le politique se retourne vers l’entreprise pour son financement, mais pour certains de nos élus nationaux, ils sont bien peu soucieux aux réalités, ne voient que leurs propres situations. Il faut dire la vérité et que chacun prenne ses responsabilités !

 
Les Porteurs de Projets sont des entrepreneurs à part entière. Là également, une refonte de la pensée politique doit voir le jour pour soutenir, aider cet esprit d’entreprise car ce dernier incarne les entreprises de demain, créatrices d’emplois et de nouveau métiers, génératrice de richesses et de finances. Elles intégreront le tissus économique du village, de la ville, de la région, du pays,……Le politique doit prendre conscience de cette émergence collaboratrice de richesses bénéfiques pour l’ensemble du pays. Insuffler l’esprit d’entreprise à l’école, créer des passerelle entre les différents réseaux d’entreprises avec le partenariat des corps intermédiaires et les corps associés concernés par la démarche de l’entreprises ; faire fructifier nos acquis ; faire partager nos compétences par la mutualisation des moyens et des techniques ; intégrer le discours entrepreneurial dans la valeur politique ;  .………………….

 
 


 

Unité nationale

 

L’unité centrale, véritable colonne vertébrale charpentée des différentes sensibilités passe par l’unité nationale dans l’intérêt du corpus démocratique républicain.  L’unité nationale, n’est pas la dernière idée à la mode pour faire bonne figure. L’unité nationale est une approche afin, d’aborder dans les contours, les paramètres d’une politique cohérente dans la cohésion la plus prometteuse que soit. Dans une période particulièrement difficile comme celle que nous connaissons actuellement, dont nous en ressentons tous les effets néfastes dans notre vie de tous les jours, une action d’envergure collective nationale doit se mettre en branle dans les plus brefs délais.

 

L’unité nationale permet le débat avec toutes les parties de notre système politique, certes mais aussi d’inviter les tous les corps associés, les corps intermédiaires, l’ensemble de la population, à participer pour un nouvel essor selon un grand élan d’un projet national. L’unité nationale n’est pas partisane, mais unitaire intégrant parfaitement ses différentes sensibilités de vues. L’unité nationale permet de rejeter le déni de la réalité que prêtent la plupart des candidats à la présidence, à la prise en mains des destinées françaises. L’unité nationale sert aussi à soutenir notre génie français. L’unité nationale n’est pas une ouverture de convenance et de façade.

 

L’unité nationale offre l’avantage de dire la vérité, de ne pas avoir à entendre les élucubrations, les inepties de dernières minute par des pseudos dépositaires de leurs bonnes solutions. L’unité nationale sollicite une prise de conscience collective de la situation et objective pour un avenir meilleur sur le long terme. L’unité nationale vérifie la non confiscation des pouvoirs, permet une véritable émergence utilitaire et efficace des dispositifs.

 

L’unité nationale  permet de mieux appréhender les éléments, ainsi de cibler les traitements sur les causes à l’origine des difficultés d’y apporter les remèdes adéquates, et non d’agir sur les effets qui seront sans contreparties, donc, inefficaces à termes. C’est aussi agir sur la longue visée. L’unité nationale, sert à se donner les moyens supplémentaires pour changer le modèle de la France dans son organisation, ce dernier n’étant pas des plus performant et ne reflète pas la société civile. 

 

L’unité nationale permet de parler d’une même voix.  L’unité nationale dans son entièreté est l’autorité crédible, exemplaire et audible, insuffle, engage le respect, acte pour une politique ambitieuse, emporte l’adhésion des partenaires tout en rassembler toutes les composantes nationales dans un dessein pluriel où chacun y retrouve sa propre singularité. L’unité nationale est un acte éco-politico-citoyen, celle de François BAYROU que j’approuve. voilà la synthèse d’une volonté centrale. Mais ce n’est le dernier gadget que l’on brandit pour donner l’impression d’être créatif.  



 

 

Territoires, ruralité, urbanité, centralisme

 

De l’espace urbain à celui de la ruralité, lequel des deux détient l’antériorité d’existence ? Il s’agit bien évidemment du monde rural, un espace prépondérant dans l’organisation territoriale ayant tenue un rôle important et déterminant durant des périodes séculaires. Sans la ruralité, l’aménagement du territoire sera l’œuvre d’errements, une ineptie, une hérésie qui aurait son pesant pour les générations futures.

 

La ruralité est synonyme de savoirs-faires, des savoirs-êtres, mais également de terroirs, agriculture, pêche, sylviculture, filière-bois, filière agricole et agro-alimentaire et non alimentaire, mais aussi, paysages, patrimoine, maillage  villageois, gastronomie, ….. qualité de vie, …….., potentialités économiques. La ruralité constitue les milieux nourriciers des populations, mais pas seulement, il y eu également l’industrie. La communauté rurale possède son architecture naturelle, indélébile, multiple et, ces notions culturelles territoriales singulières sont bien inscrites dans la conscience collective.

 

L’urbanité n’est pas en reste, possède ses spécificités culturelles, elle présente un autre visage de l’agglomération avec pour motif de conserver son authenticité de communauté villageoise, fruit de son origine. L’urbanité est une ruralité qui s’ignore. Par la vue extérieure, la communauté urbaine est une porte d’accès à un territoire plus vaste composé d’elle-même associée à l’ensemble des villages qui composent le tissus dynamique et différentiel des offres économiques possibles. 

 

 

Les uns ont besoin des autres dans l’ensemble charpenté dans lequel les caractéristiques territoriales s’associent et complémentent : communautés urbaines, communautés de communes, villages, mer, plaine, montagne, prairie, forêt, rivières, … biodiversité dans l’intérêt mutuel et commun, surtout dans un monde ouvert. Rien ne les opposent. Or, il apparaît plusieurs grands dangers :

Ø      La désertification des espaces ruraux, perte de services publics, recul de la présence médicale, le manque de structures économiques tendent ces territoires à la fragilité et deviennent inaudibles. 

Ø      Le grignotage des terres fertiles et repoussent nos agriculteurs, afin d’y créer des zones périurbaines (commerces et habitations). Ce dessin pose le problème de réduire la surface de cultures et, d’autre part d’amoindrir la perméabilité des sols (bétonnage, goudronnage, …)

Ø      L’empiètement urbain sur des zones sauvages, détruisant les écosystèmes naturels, repoussant l’habitat faunistique et perturbant la flore de son milieu.

Ø      Une distance de plus en plus persistante, voire une cassure entre ces deux communautés rurale et urbaine. Des effets se font déjà ressentir.

Ø      Le gigantisme de nos « penseurs technocrates » voulant que les populations se concentrent sur des zones urbanisées, des méga-pôles dans le modèle ultra-urbain et intégré dans un réseau international. (Compétition entre ces centres urbains et conséquences sur le tissu économique)

Ø      La disparition de l’espace rural pure et simplement de la perception pour les prochaines générations

 

A la gouvernance du pays, il existe ou il a existé des ministères de l’agriculture, de la ville, des banlieues, ………., mais leur mission étant trop réductrice. Un ministère global traitant tous les sujets liées à l’optimisation des territoires devrait être déjà pensé puis réalisé. Il est primordial d’arrêter le centralisme (verticalité) totalement absurde, opter pour une horizontalité démocratique et, soutenir, encourager, promouvoir toutes les innovations locales qu’ils soient issues de lieux urbains et ruraux

 

Le schéma urbanistique (espace régional) simplifié ayant un rôle de fédérateur couplé d’une décentralisation de tous les niveaux (à limiter) et, d’éviter la concentration dans le cercle purement urbain au détriment de bassin de vie. Il en devrait être de même des processus intermédiaires comme le schéma de coopération et d’organisation des territoires (SCOT). Une sorte de mise en niveau horizontale de concertation qui passe par une optimisation des moyens publics, élimine les tirs croisés des décisions, des financements, les lourdeurs et les incompétences. Concevoir moins de niveaux pour plus d’efficacité, d’économies dans l’intérêt des territoires et de lui conserver leur humanité. L’espace est une équation de première nécessité pour l’ensemble du territoire français qu’il nous fait préserver à tous prix, et d'en finir avec un centralisme décisionnaire trop distant des réalités de proximité.


 

Immigration, émigration, migration

 

En période de crise, les vieux réflexes visent souvent la migration comme vecteur perturbant la société économique. « Trop d’étrangers qui prennent le travail des Français » entendons-nous ici et là, des arguments relayés par une « classe » politicienne aux idéologies (très) discutables. Le sujet favoris pour partis politiques en mal de projet aux accents (parfois) xénophobes, ainsi, on jette les étrangers hors nos frontières. Puis il y a les autres tendances politiques aussi « irresponsables » que les premiers, qui prônent l’ouverture la plus large possible à cette migration, dans ce cas, on reçoit tous les étrangers et on régularise à tour de bras. Nous sommes dans la caricature du TOUT ou du RIEN. Nous sommes dans la démagogie la plus totale.

 

Les flux migratoires ont toujours eu lieu dans le passé lointain ou proche de nous, il est certain que les migrations se poursuivront encore et encore dans le futur et, la politique ne peut que gérer ces mouvements. La migration est un phénomène tout-à-fait naturel et humain suite à des événements comme la fuite des conflits guerriers, la famine, le droit commun, l’exilé politique ………. Autre fait marquant d’après-guerre, l’appel à des communautés étrangères donc à l’immigration pour pallier aux manques de mains d’œuvre françaises pour participer à notre industrie et faire tourner nos « usines ».  Dans la migration, n’oublions pas que les Français travaillant en dehors du territoire français sont des « étrangers » aux vues des autochtones des pays concernés.

 

La France est le pays qui a couché les textes fondateurs des Droits de l’Homme, honneur d’en être fait. Ces principes fondamentaux sont le modèle pour l’excellence humaine, des textes devant inspirés les constitutions. De double fait de la nature des migrations naturelles et du fondement des Droits de l’Homme, la France doit restée digne à ces deux conceptions. La France n’est pas par nature un pays fermé hermétiquement à tous apports extérieurs à elle-même. Le pays ne peut et n’a pas les moyens d’agir sur le phénomène migratoire. Ce n’est pas par une alchimie comptable, par des comportements d’expulsion ou par une ouverture effrénée que la gestion de l’immigration pourra être opérationnelle et réussie. Le pays ne peut que soutenir une migration selon ses capacités d’accueils et d’implantations, et ses dirigeants d’en restés honnêtes et sincères au vis-à-vis de ces populations. Le pays ne peut pas promettre plus qu’il ne dispose réellement.
 

 

Seule, la France ne peut guère répondre à la souffrance humaine externe, l’ouverture des nouveaux canaux de communication, les moyens de transport sont plus performants aujourd’hui qu’hier. La régulation des flux migratoires n’est pas que franco-française, son étude est du ressort de l’Europe, parce que c’est l’affaire européenne, et le traité de Shengen. Ce sont les frontières non pas nationales, mais européennes qu’il est nécessaire de financer pour repérer, démanteler et traiter les filières clandestines, condamner ces gens qui exploitent le désarroi humain par la prostitution, le travail en cave, …….  , les regroupements abusifs, organisés par des réseaux de « connaisseurs » de nos droits sociaux s’appuyant sur notre système de protection sociale.  La gestion de ces méfaits est de la compétence de nos codes de procédures et de l’application des lois. Dans le cas de vide juridique, c’est au législateur d’en prend les dispositions requises.

 

Cependant, les flux migratoires sont de réelles opportunités, des chances multipartites pour nos pays.  Apports culturels, exportations / importations, coopérations, consommations, échanges, compétences, ………. Un pays qui veut rendre ses « frontières » hermétiques est un pays sans vue, vivant en autarcie et qui se meurt . Les flux migratoires sont des gains  socio-économiques à ne pas négliger et à optimiser dans nos relations européennes et internationales. Les flux migratoires permettent de faire avancer  les « Droits de l’Homme » dans le monde. Enfin, deux points qui appellent à la réflexion : Etranger et une chose étrange, comme une pansement dans un corps humain ! Une personne française d’origine étrangère que cela signifie-t-il ? Est-elle apatride ?  En fait, il est donc inutile de rappeler une origine, une personne est française ou ne l’est pas !



 Perception et Avenir  (Programme de François Bayrou)

 

LA FRANCE SOLIDAIRE : LE PROGRAMME

Redressement des finances publiques

Produire en France

Instruire, l’éducation

Nouveau contrat social

Construire un contrat démocratique

France en Europe et dans le Monde

 

 
 

LE REDRESSEMENT DES FINANCES PUBLIQUES

 

Un objectif

Ø       Atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 en répartissant à part égale l’effort de redressement des finances publiques entre recettes et dépenses, à hauteur de 50 milliards d’€ de baisse des dépenses et 50 milliards d’€ de hausse des recettes; à cet effet, inscrire la « règle d’or » de discipline budgétaire dans la constitution.

 

Agir sur les dépenses

Ø       Maintenir le niveau de la dépense publique en 2013 et 2014 au niveau de la dépense 2012.

Ø       Réexaminer en profondeur toutes les missions, l’organisation et le train de vie de l’Etat (économies de fonctionnement, subventions…)

Ø       Conclure un pacte de modération financière avec les collectivités locales, clarifier les compétences et mutualiser certains services.

Ø       Consolider et rationaliser les dépenses de sécurité sociale (réorganisation des services et des

 

Agir sur les recettes

Ø       Au titre des niches fiscales et sociales, donner un coup de rabot général de 15 % sur 3 ans et supprimer les niches non fondées, comme l’exonération de l’impôt sur le revenu des heures supplémentaires, la « niche Copé », ou la déduction d’intérêt au titre des emprunts pour prises de participation.

Ø       Affecter une hausse modérée de TVA à la réduction du déficit budgétaire, à hauteur de 1 point en 2012 et, si la croissance n’est pas au rendez-vous, 1 point en 2014.

Ø       Au titre de l’équité, rendre l’impôt sur le revenu plus progressif, par le passage de la tranche de 41 % à 45 % et la création d’une tranche à 50 % pour les revenus supérieurs à 250 000 € par part.

Ø       Transformer l’ISF en Contribution de Solidarité sur le Patrimoine (CSP) plus simple et transparente. Pour tout patrimoine au-dessus de 1 million d’€, compte tenu des abattements actuels inchangés, un revenu théorique de 1 % est intégré dans la base de l’Impôt sur le Revenu. Ainsi la progressivité est assurée et la solidarité aussi.

Ø       Mettre en place une taxe sur les transactions financières internationales avec les partenaires européens.

Ø       Créer une Haute autorité de lutte contre la fraude fiscale et sociale, composée de magistrats, pour lutter contre toutes les formes de fraude.

 
 

 

PRODUIRE EN FRANCE

 

Un environnement favorable à la production

Ø       Créer un Commissariat national aux stratégies. Cette structure légère aura pour objectif de mobiliser et coordonner tous les acteurs du redressement économique du pays et définir filière par filière une politique de production à long terme.

Ø       Simplifier les contraintes administratives et fiscales parce qu’une entreprise, comme une famille, a besoin de visibilité, et pas d’un paysage juridique en perpétuel mouvement.

Ø       À l’image du « Small business Act » américain, établir des règles propres aux petites entreprises pour favoriser leur accès au crédit, aux marchés publics, à la sous-traitance, et créer un guichet unique, avec un correspondant administratif unique de l’entreprise pour l’accompagner, l’informer de ses droits, et prévenir les pénalités.

Ø       Diviser par deux les déclarations administratives.

Ø       Mettre en réseau les grandes entreprises et les PME, pour créer une complémentarité profitable, encouragée par un avantage fiscal lorsqu’il y aura investissement en faveur des PME.

Ø       Créer un outil de financement propre : un établissement financier, régionalisé, associant les  collectivités locales, dédié au financement des PME et des entreprises de taille intermédiaire.

Ø       Créer un livret d'épargne industrie : le réarmement économique de la France suppose qu'une partie de l'épargne soit dirigée vers l'industrie, sous la forme de ressources nouvelles.

Ø       Compléter le crédit impôt-recherche par un crédit impôt-innovation.

Ø       Rétablir l’incitation fiscale, réduite en 2010, au profit de ceux qui investissent dans les entreprises non cotées.

Ø       Au total, l'Etat doit garantir au moins l'égalité de traitement entre PME et grandes entreprises du CAC 40.

Ø       Limiter dans le temps le statut d’auto-entrepreneur et aider son bénéficiaire à rejoindre le statut de droit commun.

Ø       Engager une réflexion conduisant à un allègement progressif d’une part significative des cotisations assises sur le travail.

Ø       Permettre aux entreprises de moins de 50 salariés, aux artisans et aux commerçants de créer un emploi sans charges, pendant deux ans, si elles recrutent un jeune en premier emploi ou un chômeur sous la forme d'un CDI (à condition de n'avoir pas préalablement supprimé de poste de travail).

 

Un label « produire en France »

Ø       Créer un label indépendant pour que les consommateurs puissent connaître la provenance, ou la part française des produits qu’ils achètent.

Ø       Associer les consommateurs à la démarche du « produire en France ».

Ø       Développer l’image de marque du « produit en France ».

Ø       Privilégier la qualité en allongeant de cinq ans la durée de garantie des produits

 

Une nouvelle économie sociale et solidaire

Ø       Soutenir l’économie sociale et solidaire en leur facilitant l’accès à la commande publique et en promouvant l’innovation sociale.

Ø       Promouvoir toutes les forces de distribution en circuit court du producteur au consommateur, favoriser les coopératives de production et de distribution, créer un nouveau type d’entreprise, « l’OSEE » (entreprises à Objet Social Environnemental et Economique). Ces entreprises OSEE verront leur taux d’impôt sur les sociétés minoré.

Ø       Moduler la fiscalité des entreprises en fonction des résultats et des efforts fournis en matière de responsabilité sociale, sur la base de normes européennes communes.

 

Numérique

Ø       Créer une zone économique autonome dans le monde Internet, dans laquelle on expérimentera un certain nombre de règles mises en place par les créateurs d’entreprises eux-mêmes.

Ø       Elaborer une stratégie nationale de développement fondée sur l’expertise du Conseil national du numérique et de l’ensemble des acteurs concernés.

Ø       Etendre aux business angels les avantages fiscaux dont bénéficient les fonds de capital risque et reconfigurer OSEO et le FSI.

Ø       Adopter une démarche positive du respect du droit d’auteur par le développement de l’offre de téléchargement à bas prix.

Ø       Faire de l’ouverture des données publiques non nominatives un droit garanti pour tous les citoyens et encourager les entreprises

 

Un dialogue social refondé

Ø       Recréer un environnement favorable au retour de la production en France, cela se fera avec les ouvriers, les employés, les cadres, toutes celles et ceux qui constituent les forces vives de la France. A travers des corps intermédiaires reconnus, ils participeront pleinement au développement et aux choix de leurs entreprises.

Ø       Rénover le dialogue social pour adapter l'entreprise aux contraintes extérieures. L’Etat sera facilitateur et non pas décideur et ce dialogue portera sur les aspects suivants :

o        Négociation d’accords-cadres fixant, dans les différentes branches, le cahier des charges de la discussion sur le temps, la durée du travail et l'évolution des salaires.

o        Simplification du droit du travail pour revoir les dispositions devenues incompréhensibles et inapplicables. Le CDD doit être strictement réservé aux cas prévus par la loi (missions à durée déterminée, emplois saisonniers…). Un contrat de travail unique - le CDI - doit être désormais la règle : fondé sur une consolidation progressive des droits, il permettra de connaître le montant des indemnités dues, en cas de licenciement et diminuera le recours aux prud'hommes, long et aléatoire pour les parties. C’est un élément de libération pour ceux qui voudraient embaucher mais craignent les contentieux coûteux.

Ø       Etendre le rôle des comités d’entreprise à la négociation des conditions de travail et des rémunérations.

Ø       Ouvrir aux salariés les conseils d’administration et les comités des rémunérations des entreprises, avec droit de vote.

Ø       Limiter les rémunérations excessives en excluant des charges déductibles au titre de l’impôt sur les sociétés les rémunérations (fixes et bonus) les plus élevées (au-delà de 50 fois le SMIC).

Ø       Supprimer les stock-options, sauf pour les start-up.

 

Un droit à la formation renforcée

Ø       Créer un droit effectif à la formation tout au long de la vie, matérialisé par l’ouverture d’un compte formation continue personnel.

Ø       Soutenir la formation professionnelle qui est un facteur d'accès au premier emploi, de sécurisation des parcours professionnels et de reconversion. Pour cela, remettre à plat les crédits à travers une Agence nationale dont la mission sera de transparence et de stratégie, de mise en ordre du secteur de la formation professionnelle.

Ø       Fluidifier le marché de l’emploi en mutualisant davantage les moyens de Pôle Emploi, des CCI, des maisons de l’emploi et des missions locales pour capter les emplois en entreprise et notamment dans les TPE et PME.

 

Une agriculture compétitive, préservée et durable

Ø       La politique agricole commune dans le cadre de la réforme en cours à l’horizon 2013 sera défendue avec trois objectifs non négociables :

o        Le premier : défendre non seulement des productions, mais le tissu des producteurs, des exploitations familiales viables dont nos sociétés ont besoin pour conserver leur équilibre et défendre la ruralité. Le premier objectif de la politique agricole commune est de défendre les agriculteurs qui sont les producteurs et qui animent le tissu agricole de notre pays.

o        Le deuxième : permettre que les productions agricoles soient payées à leur juste prix, que les agriculteurs puissent en vivre sans avoir besoin d'intervention extérieure des pouvoirs publics et, compte tenu de l'entretien de l'espace et du patrimoine naturel dont on leur confie la charge au bénéfice de toute la société, obtenir des prix agricoles et des revenus agricoles qui compensent ces efforts d'entretien.

o        Le troisième : obtenir une agriculture respectueuse de l'environnement, par une agriculture raisonnée, par une agriculture biologique avec des circuits de commercialisation courts et qui sera en elle-même une défense de notre patrimoine nature.

Ø       Encourager la filière viticole française qui a des atouts considérables.

Ø       Redynamiser les filières de nos industries agro-alimentaires.

Ø       Favoriser une conception nouvelle des bateaux de pêche, consommant moins de gasoil et la co-expertise scientifique sur la pêche en réunissant des scientifiques désignés par les autorités politiques et des scientifiques désignés par les pêcheurs.

 

Une finance au service de l’économie réelle

L’économie financière, celle de la spéculation, est en passe de dominer et parfois de détruire l’économie réelle, celle de la production, de la distribution, des biens et services. Pour mettre fin à cette domination, cinq grands principes s’imposent :

Ø       Renforcer les pouvoirs et l’indépendance du régulateur européen face au lobby bancaire, imposer les règles de prudence les plus strictes privilégiant le financement de l’économie réelle. Plus la prise de risque est élevée plus elle doit être soumise à des règles de pénalités sur les fonds propres.

Ø       Etudier la séparation des banques de dépôt et des banques d’affaires.

Ø       Réguler strictement les marchés dérivés et de matières premières pour empêcher les opérations spéculatives.

Ø       Lutter effectivement contre les paradis fiscaux en pénalisant les établissements bancaires qui y ont recours.

Ø       Mettre un terme aux tarifications abusives en renforçant la transparence entre les banques.

 

La France, modèle de développement durable

La mutation que nous connaissons est une étape, irréversible, vers un autre modèle environnemental. On ne pourra plus revenir en arrière. C'est à une production et à une consommation plus durables, à un meilleur respect des ressources rares, à la lutte contre le réchauffement climatique que nous devons nous atteler. C'est le but de l'écologie positive, tout entière au service de l'homme et de la nature. La France doit être pionnière en la matière.

Ø       Financer les politiques de développement durable : créer un fonds d’investissement dédié au développement durable, alimenté par les quotas carbone issus du protocole de Kyoto, l’investissement privé, et l’épargne populaire. Il investira dans l’efficacité énergétique du logement et des transports, dans le capital des projets industriels d’énergie renouvelable, la recherche dans le domaine des énergies nouvelles, et la restauration et la préservation de la biodiversité.

Ø       Créer un malus environnemental sur les produits de consommation les plus nuisibles à l’environnement.

Ø       Rénover le bâti ancien pour limiter nos émissions de CO2 : simplifier et amplifier significativement le mécanisme des certificats d’économie d’énergie.

Ø       Créer un organisme public / privé pour accompagner les projets de rénovation énergétique, intervenant directement auprès des particuliers propriétaires ou des entreprises pour les conseiller dans les travaux les plus efficaces à envisager et pour faire le suivi des travaux afin que ces derniers soient effectués avec le plus d’efficience possible.

Ø       Moduler la taxe sur le foncier bâti en fonction de la performance énergétique des bâtiments.

Ø       Organiser un débat sur l’avenir de la production électrique en France, dès le début de la mandature, dont l’objectif est de définir un scénario et une feuille de route à un horizon 2030, avec des rendez-vous d’étape tous les 3 ans. Cette feuille de route devra assurer à la fois l’approvisionnement électrique nécessaire, réduire le plus possible le recours aux énergies carbonées en visant un développement massif des énergies renouvelables qui devraient atteindre en 2030 40 % de la production électrique française.

Ø       Pour le nucléaire, énergie de transition, la garantie de sécurité des installations est non négociable.

Ø       Conforter l’indépendance de l’Agence de Sureté Nucléaire en intégrant des experts européens et en donnant aux citoyens la possibilité de poser des questions avec obligation pour l’agence de donner une réponse publique.

Ø       Stabiliser et simplifier les règlementations administratives et fiscales pour les énergies renouvelables sur les 20 prochaines années.

Ø       Créer un consortium européen de l’énergie renouvelable, à l’image d’EADS, en lien avec nos partenaires européens.

Ø       Préserver la biodiversité : limiter l’imperméabilisation des sols en France à terme à 10 % maximum du territoire, en modulant notamment les dotations de l’Etat en fonction de la maitrise de l’étalement urbain.

Ø       Moduler dans un cadre européen l’impôt sur les sociétés en fonction de leurs performances environnementales.

 

 
INSTRUIRE, RECHERCHE

 

L’école de la réussite

Elle repose sur quelques certitudes. L'enseignement valide, c'est celui qui unit l'acquisition de connaissances solides à l'épanouissement personnel. L'un est l'appui de l'autre. C'est dans l'expérience, le savoir-faire, l'humanité des maîtres que se situe, dans le premier et le second degré, le gisement de progrès de l'éducation. La clé de l'égalité des chances, à l'école comme dans la vie, c'est la langue : elle est la priorité car elle donne accès, en même temps, à l'univers des connaissances, des sentiments et de la création. Enfin, la valorisation méthodique des aptitudes est la condition de la mise en confiance, de l'estime de soi des élèves.

Ø       Ecrire un Contrat de progrès entre l'école et la nation qui garantira le maintien des moyens et précisera les objectifs que la nation assigne à son école.
Exclure la violence de l’école et refaire du respect la règle entre élèves et enseignants, dans la classe comme dans la cour de l’école.

Ø       Définir les méthodes pédagogiques par l’évaluation des résultats : ce n'est ni au gouvernement ni au président de la République de trancher des méthodes d'apprentissage, c'est à la classe, au résultat effectif, à condition qu'aucune méthode ne se voie exclue pour raison idéologique.

Ø       Fixer comme objectif la maîtrise de la lecture et de l’écriture à l’entrée au collège. Si l’élève est en défaut, une pédagogie adaptée doit lui permettre de reconstruire son rapport à l'écrit.

Ø       Faire débattre le Parlement du principe des programmes et de leur lisibilité.

Ø       Maintenir le nombre d’enseignants, ainsi que le décret qui définit leur statut.

Ø       Défendre les concours de recrutement nationaux qui sont la voie la plus républicaine et la plus légitime pour sélectionner les enseignants du second degré.

Ø       Reconstruire une année de formation des enseignants, en alternance avec exercice dans la classe et transmission de l'expérience d'autres enseignants.

Ø       Rendre l’évaluation des enseignants plus objective, en réservant la notation pédagogique des enseignants à des évaluateurs expérimentés.

Ø       Mettre fin aux surcharges administratives.

Ø       Donner aux chefs d'établissement des possibilités nouvelles, par exemple recrutement direct des remplaçants, gestion des volumes d'heures pour organiser des soutiens individualisés ou en petit groupe.

 

Pour les élèves : consacrer 50 % du temps de travail à l’école primaire à la langue française.

Ø       Faciliter le repérage précoce des difficultés psychoaffectives.

Ø       Limiter l’emploi du temps des élèves à 28 h maximum en reconstruisant les rythmes scolaires.

Ø       Penser le nombre d’élèves par classe en fonction de la réalité de la classe, selon un principe simple : à classe difficile petit nombre d'élèves, à classe équilibrée et de bon niveau, plus grand nombre d'élèves.

Ø       Réorganiser le temps scolaire pour favoriser les activités artistiques et la créativité intellectuelle.

Ø       Rétablir l’enseignement de l’histoire-géographie en Terminale S autrement que comme une option.

Ø       Organiser les devoirs dans le cadre de l'établissement sous la surveillance de tuteurs, d'enseignants de l'établissement s'ils le souhaitent, d'enseignants à la retraite ou le plus souvent d'étudiants qui recevront une bourse pour se familiariser ainsi avec l'enseignement.

Ø       Créer des collèges « hors les murs » pour les élèves en échec, avec des pédagogies adaptées pour permettre une reconstruction et le retour, s'ils le souhaitent, à la voie classique.

Ø       Informer les élèves sur ce qu'ils ne maîtrisent pas, par exemple, les codes de comportement, d'habillement, de langage…

 

Pour les parents : créer des écoles associatives de parents, pour aider ceux qui ont des difficultés à accompagner leur enfant.

Ø       Permettre aux élèves de l’enseignement professionnel de découvrir les métiers, à travers une information sur les métiers tout au long du collège, la découverte des entreprises et des chantiers.

Ø      
Développer l’apprentissage et l’enseignement en alternance.

Ø       Développer l’e-learning.

Ø       Ouvrir les établissements scolaires en dehors des heures de cours à la demande d'éducation de la société.

Ø       Réfléchir à l’organisation d’un baccalauréat d’excellence littéraire et scientifique, parce que l’obligation à choisir entre littéraire et scientifique pour un certain nombre d'élèves est un choix trop difficile.

Ø       Refonder l’articulation entre secondaire et supérieur en repensant la Terminale comme une véritable préparation à l'entrée dans l'enseignement supérieur.

Ø       Créer une Agence nationale de l’orientation qui dise la vérité aux jeunes au moment où ils s’engagent dans une formation en fournissant les chiffres réels de ce qui les attend à la sortie.

 

Sport

Ø       Défendre le principe européen du fair-play financier (on ne dépense pas plus que ce que l’on gagne) et réguler les salaires des sportifs.

Ø       Renforcer les contrôles antidopage grâce à l’intervention de médecins indépendants.

Ø       Reconnaître le travail effectué par les fédérations sportives et améliorer leurs relations avec l’Education nationale.

Ø        Encourager le sport à l’école dans le cadre du réaménagement des rythmes scolaires.

Ø       Préserver le système français et européen de passerelles entre le sport amateur et le sport professionnel.

 

Enseignement supérieur et recherche

Ø       L'enseignement supérieur est le couronnement de l'édifice dont l'école, le collège et le lycée constituent le socle. Pour aller à l'essentiel, je dirai de notre enseignement supérieur que sa modernisation doit être poursuivie, de notre recherche qu'elle doit continuer à viser l'excellence internationale et de l'innovation qu'elle mérite d'être amplifiée dans notre pays.

Ø       Quant à la méthode, je souhaite, non une marche forcée vers une sélection hâtive, mais une maîtrise concertée du changement, un accompagnement de la communauté universitaire, un pilotage plus efficace de la recherche.

Ø       Préserver le service public national de l’enseignement supérieur, dans le statut des enseignants, dans la délivrance des diplômes et dans son mode de fonctionnement qui doit reposer sur la coopération et non sur la concurrence entre les établissements et les personnes.

Ø       Développer l'autonomie des universités et revoir leur gouvernance pour assurer plus de démocratie et de collégialité.

Ø       Confier le recrutement des enseignants à des commissions de spécialistes disciplinaires.

Ø       Allouer les moyens aux Universités de manière plus transparente et moins rigide au travers d'un contrat de cinq ans qui fera l'objet d'une véritable négociation avec l'Etat et en liaison avec les collectivités locales qui le souhaitent.

Ø       Ouvrir une concertation pour définir l'organisation et les moyens nécessaires à l'enseignement supérieur et de la recherche pour lui permettre de relever les défis du futur.

Ø       Engager un rapprochement des universités et des grandes écoles.

Ø       Repenser l'organisation et le rôle respectif des différentes filières - licence, DUT, classes préparatoires – pour offrir à chaque étudiant une formation adaptée à ses besoins.

Ø       Pour mieux préparer les étudiants au marché de l'emploi, compléter les formations générales par une possibilité de formation en alternance.

Ø       Inciter les universités à devenir des acteurs centraux de la formation continue.

Ø       Adopter une loi d'orientation pour la recherche (2013-2017) qui aura pour but de redonner une perspective à la recherche, de préciser les priorités et le rôle respectif des divers organismes.

Ø       Rééquilibrer le financement public de la recherche en faveur du soutien de base des laboratoires.

Ø       Diminuer le poids des contraintes administratives d'évaluation et de gestion de la recherche.

Ø       Valoriser le parcours doctoral par l’incitation des partenaires sociaux à reconnaître le doctorat dans les conventions collectives et l’encouragement au recrutement de jeunes docteurs dans la haute fonction publique, nationale et locale.

Ø       Améliorer la vie étudiante par l'ouverture nocturne des équipements universitaires, bibliothèques, installations sportives et lieux de vies, assurée par des étudiants bénéficiant d’une bourse à cet effet.

Ø       Ouvrir une réflexion pour corriger, dans le sens d'une plus grande équité, le régime des aides actuelles (bourses, logement, demi part fiscale...)

Ø       Engager un programme de construction de logements étudiants coopératifs favorisant la colocation et la mixité sociale.

 

Culture

La culture doit être partie prenante du redressement de la France.

Ø       Insérer l’enseignement artistique dans les programmes scolaires.

Ø       Mettre en place des conventions de développement culturel passées entre l'Etat et les collectivités locales, pour une période de 5 ans (celle des contrats de projet Etat-régions) et une aide dégressive au démarrage des petites structures et compagnies.

Ø       Encourager le mécénat culturel comme cela est déjà fait pour les œuvres d'art ou la restauration du patrimoine.

Ø       Inscrire au cahier des charges des spectacles subventionnés de création des représentations supplémentaires qui multiplient le nombre des spectateurs à un coût réduit.

Ø       Faire adopter une loi sur la réhabilitation du patrimoine.

Ø       Faire ratifier par la France la Charte des langues régionales ou minoritaires.

Ø       Mettre en œuvre dans le secteur de la Francophonie une politique déterminée pour promouvoir notre langue.

 

 

 

NOUVEAU CONTRAT SOCIAL

 

Retraite

La réforme du régime des retraites n’est pas achevée. Un pas a été fait mais on n’est pas au bout du chemin, en termes de financement comme de justice, en particulier pour la prise en compte de la pénibilité et de la situation des femmes.

Ø       Instaurer un régime de retraite par points. Il s'agit d'un régime fondé sur le principe de répartition auquel nous sommes attachés et sur des droits individuels acquis par le salarié. Cette réforme présente plusieurs avantages :

o        équilibre entre cotisations et pensions, une fois la réforme mise en place (après une période de transition nécessaire)

o        transparence pour le salarié qui saura à tout moment ce que sera sa pension, en fonction de sa date de départ à la retraite

o        justice car ce régime permet une meilleure prise en compte de la pénibilité, des rythmes de travail, des périodes d’engagement associatif…

o        liberté, chacun pouvant partir à la retraite, plus tôt ou plus tard, en fonction d'un choix de vie personnel et d'un rachat éventuel de points ;

Ø       Rééquilibrer les petites retraites (agriculteurs, commerçants, conjoints) à travers un plan de rattrapage inscrit dans la nouvelle loi-cadre qui redéfinira l'architecture de la retraite.

 

 

Santé, dépendance, handicap

Pour la santé, ni l'équilibre ni l'équité ne sont aujourd'hui garantis. Notre système de soins, reconnu pour sa qualité dans le curatif est moins performant dans le préventif. Il conduit, si l'on n'entreprend pas les corrections nécessaires, à une médecine à deux vitesses, l'une pour les riches, l'autre pour les pauvres. Quant à la dépendance, tout ou presque reste à faire face aux perspectives d'allongement de la vie et de perte d'autonomie pour le plus grand âge.

Ø       Lutter contre la surconsommation de médicaments et la multiplication des médicaments à service médical rendu insuffisant ;

Ø       Rendre confiance aux médecins hospitaliers et de ville en reconnaissant la primauté de l’acte médical sur les contraintes administratives ; Modifier la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire (HPST) pour passer d’une logique purement gestionnaire et administrative à une construction en réseau sur le territoire qui donne la priorité aux patients et aux médecins ; Etablir un bilan de la convention sur le prix de la consultation médicale ; Proposer une nouvelle définition du « numerus clausus » médical avec des places supplémentaires assorties d’un engagement de service de 10 ans dans une région déficitaire ;

Ø       Lancer un plan « Face à la dépendance » qui devra capitaliser sur l'expérience acquise et qui fera jouer tous les leviers disponibles, recherche médicale et pharmacologique, amélioration de la prise en charge dans les maisons de retraite et les hôpitaux, construction d'une offre plus abordable pour les familles, appui aux aidants et mise en œuvre de la solidarité nationale ; Combiner solidarité nationale et mutualisation du risque et à terme inciter fortement une démarche de prévoyance associant solidarité nationale et mutualisation ;

Ø       Initier un « plan santé » pour prévenir les conduites addictives des jeunes (sensibilisation, information et prévention) et mobiliser les étudiants en médecine pour lutter contre les addictions dans les établissements scolaires ; Encourager une politique de prévention-santé dès l’école primaire (soins dentaires, lunettes, obésité…)

Ø       Instaurer des services médicaux de proximité (Urgences, maternité, soins ambulatoires), en amont des plateaux techniques des hôpitaux, pour lutter contre les « déserts médicaux » et garantir les soins à tous les malades et à tous les territoires ;

Ø       Rendre effective la loi sur l’accessibilité des bâtiments publics, en faisant établir une cartographie, une planification et un agenda afin que tous les édifices et les transports publics soient accessibles ; Poursuivre l’intégration des enfants handicapés en milieu scolaire ordinaire ; Aider et former les enseignants à leur prise en charge ;

Ø       Mettre en place un « Bouclier santé » destiné à couvrir les personnes qui sortent des minimas sociaux et qui ne sont pas pris en charge par la Couverture Maladie Universelle (CMU) financé par une meilleure gestion de l’argent alloué à l’aide complémentaire santé ; Engager une réflexion sur une mutuelle universelle à l’exemple de ce qui se passe en Alsace et en Moselle ;

Ø       Créer une Autorité indépendante chargée de l’alerte, notamment en matière de santé et de sécurité sanitaire, et constituée d’experts totalement indépendants, dont la mission sera de déclencher l’alerte à temps avec des éléments tangibles. Cette autorité pourra être saisie par les citoyens, les associations, les praticiens, les pharmaciens… ;

Ø       Réorienter profondément la politique de santé publique vers la prévention ;

Ø       Revaloriser la filière de médecin généraliste au cours des études médicales avec la mise en place de matières d’enseignement spécifiques, de stages plus précoces et plus nombreux ;

Ø       Développer une politique de santé au travail et de prévention des maladies professionnelles ;

 

 

Logement

Plus de cinquante ans après l'appel de l'Abbé Pierre, la question du logement n'a pas été résolue dans notre pays. La dispersion des responsabilités, la multiplicité des acteurs font que ce chantier, pourtant prioritaire, est loin d'avancer aussi rapidement que la situation l'exige. Mal logés, jeunes ayant du mal à accéder à l'autonomie, expulsions, SDF, cette réalité témoigne de notre retard. Je considère que le logement doit constituer une grande cause nationale pour les cinq prochaines années. Conduire donc une action sur les volets suivants :

Ø       Concrétiser ces actions par une loi de programmation de cinq ans autour d’un nouveau plan de cohésion sociale.

Ø       Convoquer une Conférence Nationale du Logement qui définira les objectifs nationaux de construction, déclinés par région, avec des aides décentralisées à la pierre et l’expérimentation d’une gestion décentralisée des aides à la personne ;

Ø       Mettre en place une mutuelle logement obligatoire pour les locataires qui garantisse les risques d’impayés et supprime les cautions ; Cela favorisera le retour sur le marché des logements vacants ;

Ø       Créer des « préfets de la cohésion sociale et du logement » dans les zones en tension en matière de logement social qui pourront prendre l’ensemble de la responsabilité « urbanisme » jusqu’à la délivrance des permis de construire ;

Ø       Mettre en place des formules de logement « ultra social » en regroupant 3 ou 4 logements sociaux autour d’un animateur social. Ce type de logement-relais sera imposé dans chaque plan local de l’habitat ;

Ø       Créer un observatoire des loyers qui rendra public les loyers, zone par zone et opposable aux tiers. La taxation sera utilisée pour corriger les abus ; Créer des Observatoires des besoins Locaux pour aider les élus à se projeter vers l’avenir de leur ville, favoriser l’intercommunalité, équilibrer l’offre de logements, catalyser la construction ;

Ø       Porter le pourcentage de la loi sur la Solidarité et le Renouvellement Urbain (SRU) à 25% de logements sociaux dans les zones en tension et instaurer le blocage des dotations de l’Etat pour les communes qui ne la respectent pas ; Imposer la mixité sociale dans les programmes immobiliers ;

Ø       Mettre en place des programmes de cession des terrains de l’Etat à des fins de construction sociale ou avec engagement de prix de sortie accessible ;

 

 

Une société du respect

La France est plurielle comme elle l’a d’ailleurs toujours été. Cessons de dresser les Français les uns contre les autres, de bâtir un mur de haine entre les nationaux et les étrangers que nous accueillons. De même, pour que notre contrat social prenne tout son sens, l’urgence est au combat contre toutes les discriminations, contre toutes les intolérances.

Ø       Garantir l’égalité salariale entre hommes et femmes en pénalisant financièrement les entreprises peu vertueuses et combattre la multiplication des contrats à durée déterminée à temps partiel qui frappent particulièrement les femmes, dans le cadre de la mise en place du contrat de travail unique ;

Ø       Renforcer l'obligation de parité dans le cadre du référendum de moralisation de la vie publique pour que l'on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique ;

Ø       Généraliser les bourses au mérite pour mieux reconnaitre les réussites issues de l’immigration ; Développer les enquêtes sur la diversité pour mieux évaluer l’efficacité de la politique de lutte contre les discriminations ;

Ø       Créer un contrat de vie partagée, sans connotation de vie de couple, qui permettrait de sécuriser et d'encourager à la vie commune ;

Ø       Faire voter une loi-cadre sur la violence conjugale, afin d’améliorer la prévention et l’accompagnement des femmes qui en sont victimes ;

Ø       Insérer dans la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) des indicateurs précis sur le genre, l’âge, le handicap et l’origine et contraindre les entreprises de plus de 500 salariés comme les administrations à faire des progrès chiffrés sur ces critères ;

Ø       Reconnaître le lien parental avec le deuxième parent pour préserver les droits de l’enfant adopté par un célibataire homosexuel. Pour les couples désirant un engagement, reconnaître l’égalité de droits sous forme d’une union reçue en mairie et inscrite à l’état-civil.

Ø       Reconnaitre le droit de vote aux élections municipales aux étrangers qui résident en situation régulière en France depuis au moins 10 ans ;

Ø       Mener une politique de rigueur à l’encontre des étrangers qui entrent sur le territoire de manière illégale, mais régulariser les étrangers sans papiers, sous condition de travail, d’insertion, de logement et de maîtrise de la langue ;

Ø       Créer un ministère de l’Egalité, qui s’occupera de toutes les égalités nécessaires en France et de la lutte contre les discriminations ;

 


 

 

CONSTRUIRE UN CONTRAT DEMOCRATIQUE

 

L'équilibre des institutions

Les Français ont perdu confiance dans leurs institutions et dans leurs dirigeants. Ils sont sceptiques sur la capacité du pouvoir politique à changer le cours des choses, ils doutent de l’indépendance de leur justice et éprouvent un sentiment d'insécurité, dans leur emploi et dans leur vie quotidienne. Si l'on ne sort pas de ce climat dépressif, la défiance, y compris entre citoyens, pourrait devenir la règle, détruisant le socle du vivre ensemble.

Restaurer la confiance entre les citoyens et leurs représentants. Le 10 juin, jour du 1er tour des élections législatives, je soumettrai au référendum une loi-cadre sur la moralisation de la vie publique qui réglera une fois pour toutes les questions qui demeurent insolubles depuis des lustres et des décennies faute de volonté.

Ø       Composer un Gouvernement resserré de moins de 20 membres ; Mettre fin au cumul du mandat et d'une fonction locale pour les députés, le limiter pour les sénateurs ; Supprimer les délégations de vote au Parlement, avec présence obligatoire et caractère public de tous les scrutins ; Supprimer la myriade de micro-partis de complaisance, destinés à contourner les règles de financement de la vie politique et des campagnes électorales ; Interdire pour dix ans le retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption ;

Ø       Nommer un gouvernement d’unité nationale composé d’hommes et de femmes issus des grandes familles de pensée de notre pays, à l’exception des extrêmes qui n’adhèrent pas aux valeurs sur lesquelles notre civilisation repose ; Ouvrir la majorité parlementaire à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le projet présidentiel choisi par les Français le 6 mai, capables de privilégier l’intérêt du pays sur l’intérêt d’un parti ;

Ø       Définir par la loi les conflits d'intérêts, comme l’interférence entre l’exercice d'une mission de service public et la satisfaction d'un intérêt privé ; Rendre obligatoire une déclaration des intérêts privés avant l'entrée en fonction, étendre les règles d'incompatibilité, créer une Autorité nationale de déontologie de la vie publique pouvant être saisie par tout citoyen ;

Ø       Incarner une présidence impartiale. Le Président est celui qui inspire l'action politique, qui en garantit la concrétisation. Il a le devoir de fédérer, de représenter le peuple tout entier. C'est pourquoi, il ne peut être un chef de parti ; Rendre compte régulièrement aux Français des grands enjeux de notre pays, de l’Europe et du monde ;

Ø        Réduire le salaire du Président et des ministres de 10 % ; Réduire le train de vie de l’Elysée de 20 % ;

Ø       Confier au Premier ministre la conduite de l’action gouvernementale et la mise en œuvre des orientations du projet présidentiel. Le Premier ministre doit disposer de l’autonomie nécessaire pour définir les voies et moyens. Il remplit une mission de coordination ministérielle permanente, rehaussée par sa responsabilité politique devant l’Assemblée nationale ;

Ø       Affirmer l’indépendance des médias. Elaborer de nouvelles règles applicables à la détention du capital des médias pour mieux assurer le pluralisme de l'information ; Mettre fin à la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le chef de l’Etat ; Créer un grand service audiovisuel extérieur, avec la rationalisation des offres de TV5 et de France 24 ; Préserver l’indépendance de l’Agence France-Presse ;

Ø       Renforcer les pouvoirs du Parlement qui est le lieu du débat démocratique, de la confection des lois et du contrôle de l’action gouvernementale ; Créer une Autorité indépendante chargée de la vérification de l’application de la loi ;

Ø       Privilégier exclusivement la compétence, l’expérience, la capacité personnelle et la loyauté pour progresser au sein de l’Etat ; Etablir une procédure nouvelle applicable aux plus hauts emplois pour éviter les nominations de complaisance : soumission, après audition, à une véritable approbation parlementaire ;

Ø       Adopter une loi électorale plus juste et plus représentative, avec la réduction du nombre des députés à 400 environ, dont les ¾ seront élus au scrutin majoritaire actuel et ¼ à la proportionnelle. Cette combinaison permettra une représentation de tous les courants dépassant le seuil de 5 % des suffrages exprimés et la constitution d'une majorité à l'Assemblée nationale ; Réduire, dans une proportion comparable, le nombre des sénateurs ;

Ø       Reconnaître le vote blanc, à toutes les élections, comme suffrage exprimé ; Renforcer la règle de la parité hommes-femmes ;

 

 

Les corps intermédiaires

Aux côtés de la démocratie politique et des institutions élues, il y a la démocratie sociale et les corps intermédiaires. Ils sont pour nous des partenaires de l’Etat, qui les traitera d’égal à égal, en les considérant, en les écoutant, en les respectant. Parce qu’il n’y a pas de démocratie viable sans corps intermédiaires, sans syndicats, sans presse libre, sans associations.

Ø       Reconnaître l’engagement associatif dans la validation des acquis pour l’obtention d’un diplôme ;

Ø       Présenter la loi de 1901 et sensibiliser à la création d'association dans les programmes d'éducation civique au collège et au lycée ; Etablir un cadre juridique pour l’emploi du bénévole associatif, défini et protégé par la loi. Sans toucher au principe de la gratuité de l’engagement, permettre un remboursement plus facile des frais engagés par les bénévoles, et une prise en compte de leurs acquis et de leur expérience ; Renforcer le Haut Conseil à la vie associative, pour en faire un vrai lieu de débats et d'échanges où les associations pourront s'exprimer ;

Ø       Garantir aux associations une stabilité en soutenant la signature de Contrats d'objectifs pluriannuels chaque fois que cela est possible, afin de réduire "la paperasse" ; Garantir que chaque euro contractualisé sera effectivement un euro versé à l'association ;

Ø       Créer des bourses d’engagement, par exemple pour les jeunes ou les personnes retraitées, afin de soutenir des actions associatives reconnues ;

Ø       Ouvrir, dès la fin du processus électoral, un travail approfondi qui pourra prendre plusieurs mois sur l'évolution de la démocratie sociale en France, et dont l’objectif est de constitutionnaliser ses grands principes ;

 

 

L'indépendance de la justice

La justice en France n’a jamais été réellement indépendante en dépit de toutes les promesses de réformes, de gauche comme de droite. Or, il ne peut y avoir de peuple libre sans une justice libre et sereine. Je veux instaurer une fois pour toutes cette garantie. La loi commune ne sera respectée que si chacun sait qu’elle s’applique de la même façon, aux puissants comme aux plus petits.

Ø       Assurer l'égal accès de tous à la justice. Doter chaque tribunal d'un service public d'accès à la justice chargé d'orienter et conseiller les justiciables. Développer la médiation pour éviter les procédures inutiles et coûteuses. Simplifier le droit et renforcer l’obligation de motivation des jugements. Apporter des aides matérielles supplémentaires aux magistrats et aux greffiers pour assurer leurs missions ;

Ø       Assurer à la fois l'effectivité des sanctions de tous les délits et la prévention de la récidive. Développer les alternatives à la prison pour les primo-délinquants ; Maintenir une justice spécialisée pour les mineurs conformément aux engagements internationaux de la France. Engager une réforme du système pénitentiaire pour lui rendre sa dignité et le mettre en conformité avec les normes européennes. Mettre l’accent sur la formation générale et professionnelle et la préparation à la réinsertion du détenu à sa sortie de prison. Durant le temps de la détention, la privation de liberté doit être la seule sanction qu’il peut recevoir.

Ø       Assurer l'indépendance et l'efficacité de la justice. Faire approuver la nomination du ministre de la justice par une majorité qualifiée de l’Assemblée nationale ; Il définira la politique pénale de la nation et sera responsable devant l’Assemblée nationale, par laquelle il pourra être censuré ; Rééquilibrer le Conseil supérieur de la magistrature pour garantir son indépendance et nommer les procureurs sur avis conforme de ce conseil ; Interdire les instructions individuelles en matière de poursuite ;

 

 

Les territoires de la République

Redresser la France, bâtir un projet de solidarité, c’est tendre à l’égalité pour tous mais également partout. Si la France est riche de la diversité de ses territoires, elle souffre également d’une grande disparité entre ceux-ci, qui vont jusqu’à empêcher nos concitoyens d’accéder aux services de base.

Je veux rétablir l’égalité entre les territoires, préalable nécessaire à l’avènement de la justice sociale.

Ø       Adapter notre politique de sécurité routière aux territoires avec la prise en compte, par les forces de l’ordre, d’une cartographie des risques pour réduire encore le nombre de victimes sur les routes ; Demander la généralisation des systèmes anti-démarrage en cas d’alcoolémie excessive ; Promouvoir l’extension de l’implantation de radars pédagogiques ;

Ø       Faire enseigner le code de la route au collège ;

Ø       Favoriser l’installation de maisons médicales de premiers secours pour maintenir une médecine de proximité ;

Ø       Instaurer une "évaluation citoyenne" des promesses des élus, ouverte aux experts, aux associations et aux citoyens et qui permettrait de faire chaque année le point sur la politique menée par le gouvernement en faveur des banlieues ;

Ø       Redynamiser les territoires ruraux  par des politiques cohérentes : 1) Diversifier les activités, encourager les énergies renouvelables, les nouvelles productions agricoles ou forestières, le télétravail, la promotion du tourisme vert ; 2) Proposer de nouvelles sources de financements aux entreprises : crédits, fonds propres ou systèmes de garantie plus opérationnels ; 3) Offrir un meilleur accès à la commande publique dans le cadre d’un « small business acte » à la française

Ø       Lancer un plan « mobilité et numérique » visant à favoriser l’usage des nouvelles technologies en vue de réduire les mobilités (télétravail, transport à la demande, auto-partage, co-voiturage via les smart-phones) ; Réexaminer notre réglementation nationale en matière de transports routiers et agir pour une convergence rapide des normes et des pratiques européennes ; Rationaliser l’usage des infrastructures routières existantes tout en confortant un maillage diversifié de nos territoires ;

Ø       Développer une péréquation fiscale entre collectivités locales ; Maintenir les services publics de proximité dans les territoires et les réimplanter là où ils ont disparu ; Couvrir le plus rapidement possible tout le territoire en très haut débit ;

 

 

Outre-mer

Ø       Rompre, après des Etats-généraux de la vie chère Outre-mer, avec les éléments qui entretiennent une véritable bulle de prix élevés ;

Ø       Bâtir un plan massif de lutte contre l’illettrisme.

Ø       Créer un Office de transports de l’Outre-mer qui gérera l’enveloppe de continuité territoriale et passera des conventions quinquennales tarifaires pour assurer au maximum la continuité territoriale.

Ø       Créer un bouclier santé pour les plus fragiles.

Ø       Faire des Outre-mer le laboratoire français de l’excellence énergétique durable.

Ø       Créer des zones franches globales à périmètre large.

 

 

Sécurité et tranquillité

La sécurité est un droit fondamental. Elle est malmenée par la montée des incivilités, des violences à la personne, des atteintes aux biens dont les personnes vulnérables sont les principales victimes. Seule une politique cohérente dans ses objectifs et dans sa durée agissant sur les causes, associant prévention et répression pourra produire des effets significatifs.

Ø       Soutenir les associations d’aide aux victimes dans leurs démarches de soutien et d’accompagnement.

Ø       Désigner des sous-préfets dans les quartiers sensibles pour coordonner toutes les actions de l’Etat (sécurité, éducation, prévention, services publics…) avec obligation de résidence.

Ø       Renforcer la vidéosurveillance dans ces quartiers en complément d’un dispositif humain ;

Ø       Instaurer une sanction – réparation immédiate avec des mesures éducatives pour chaque premier délit, particulièrement pour les très jeunes mineurs ;

Ø       Enraciner des forces de sécurité, de surveillance et de prévention sur le terrain ;

 

 



 

FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

 

Affaires étrangères

La France doit promouvoir une politique étrangère dynamique et sereine qui s’appuiera sur la vision d’une Europe solidaire, c’est-à-dire :

Ø       Organiser un grand sommet Union Européenne – BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud) qui formalisera une nouvelle alliance entre l’Europe et les pays émergents dont le socle sera la sortie des populations de la pauvreté ;

Ø       Engager une nouvelle pratique diplomatique qui rompe avec l'opacité des réseaux parallèles et qui se fonde sur une nouvelle légitimité en renforçant le contrôle du Parlement ; Proposer une profonde réforme de l’Organisation Mondiale du Commerce pour intégrer les exigences sociales et environnementales ; Proposer le renforcement de la voix des pays en voie de développement dans la gouvernance mondiale en élargissant le Conseil de Sécurité des Nations Unies et en poursuivant la réforme des droits de vote au FMI et à la Banque Mondiale ; Proposer d’instituer un « crime contre la paix et la sécurité internationale » sanctionné par la Cour Pénale Internationale englobant notamment les actes de prolifération, de terrorisme et de piraterie ; créer une Agence Mondiale de l’Environnement ; Inscrire dans un accord multilatéral de coopération contre l’évasion fiscale et le blanchiment les principes du G20 et du G8 en la matière ;

Ø       Promouvoir les relations économiques mondiales sur le fondement de deux principes : le nécessaire équilibre Nord-Sud et la recherche d’une véritable réciprocité ;

 

 

Europe

L'Europe est aujourd'hui à un tournant de son histoire. Ou elle retrouvera son inspiration initiale de volonté et de solidarité, ou elle perdra sa singularité, je pourrais dire son âme. Le rêve européen n'est pas mort mais il faut le ranimer. Il y a urgence. Je veux porter devant les Français les principes d’un nouvel élan européen, qui sera le leur, comme citoyens, une Europe accessible, compréhensible, mobilisatrice de nos énergies nationales et reconnue comme une zone de solidarité.

Ø       Soutenir que l'Europe a besoin d'indépendance stratégique et lui donner une stratégie industrielle (politiques de recherche dans des grands programmes définis ensemble : bio technologies, nano technologies, programmes dans le domaine des énergies renouvelables, de l'astrophysique fondamentale, dans le domaine des matériaux, des sources d'énergie nouvelles et renouvelable) ; Proposer que 10% du budget européen puisse être fléché vers des fonds liés à cette priorité ; Encourager l’émission d’emprunts à cet effet (project bonds) ;

Ø       Orienter la politique énergétique européenne vers une politique de lutte contre le rejet de gaz à effet de serre, pensée et voulue en commun, même si chaque Etat garde la maîtrise de ses grands choix ;

Ø       Faire respecter le pluralisme au sein de l'Europe et l'égale dignité de tous. Défendre et remettre en vigueur la méthode communautaire, comme une coopérative où l’on fait les choses ensemble, avec une Commission de plein exercice en charge de la défense de l’intérêt général européen ;

Ø       Construire une vraie politique étrangère européenne qui fasse avancer nos valeurs ; Promouvoir une harmonisation du droit des étrangers et du droit d'asile et créer un corps européen de garde-frontières ;

Ø       Préparer une action efficace d'aide au développement des pays les plus pauvres de la planète - ceci doit être une grande tâche européenne - qui va imposer un changement de conception du commerce international ;

Ø       Renforcer aux yeux des gouvernements nationaux et aux yeux des citoyens européens eux-mêmes l'importance, la légitimité des débats du Parlement européen. Il faut que le Parlement européen fasse connaître à l'opinion publique son agenda largement à l'avance ;

Ø       Reconnaître la zone Euro, par nature, comme une zone de solidarité et permettre à la Banque centrale européenne (BCE) d’intervenir, directement ou par un organisme interposé, lorsque les Etats ont besoin de refinancer leur dette, avec des contreparties de remise en ordre de leurs finances ; Favoriser l’émergence d’une Agence de notation européenne et la création d’un régulateur financier européen unique ; Permettre à la Cour des comptes européenne de vérifier la véracité des chiffres des comptes publics fournis par les Etats-membres, par l’intermédiaire d’Eurostat ; Mettre en place une Commission parlementaire de la zone euro composée de parlementaires nationaux et de députés européens ; Mobiliser davantage l’épargne des Européens et remettre en cause les normes comptables court-termistes pour valoriser les investissements européens à long terme.

Ø       Bâtir une politique commune de la défense en Europe, pour que nous soyons capables de nous défendre ensemble ;

Ø       Retrouver une relation franco-allemande équilibrée, où la vision des deux pays est exprimée clairement aux yeux de tous, et ne se présente jamais comme dominatrice ;

Ø       Elire un président de l'Union européenne au suffrage universel qui incarne, face aux intérêts nationaux, l’intérêt supérieur de l’Union. Il coordonnera le Conseil et aura autorité sur la Commission. S'il est besoin d'une transition, il peut être élu par un Congrès des parlements de l'Europe représentant à parts égales les parlements nationaux et le parlement européen ;

 

 

Aide au développement

L'aide internationale au développement est une nécessité, elle ne doit pas être restreinte malgré la crise financière que nous traversons. La France doit prendre toute sa part. Sur la méthode, il convient aussi de corriger les formes que l'APD a prises depuis quelques années.

Ø       Tout faire d’ici la fin de la mandature pour respecter l’engagement qui a été pris par la France envers la communauté internationale, de consacrer à l'aide publique au développement 0,7 % de son PIB ;

Ø       Faire de la taxe sur les transactions financières un véritable instrument de dégonflement de la bulle spéculative qui grève notre économie. Affecter 10% des revenus de la taxe sur les transactions financières au développement, afin de venir à bout des plaies qui menacent la stabilité du monde, telle que la faim, l’illettrisme de masse, les pandémies et le dérèglement climatique ; Stabiliser cette ressource pour la planète, en la constituant comme financement extrabudgétaire pré-affecté à un organisme international chargé de centraliser les flux émanant des différents pays, tel UNITAID, et ainsi les redistribuer aux différents pays et causes bénéficiaires ;

 

 

Défense

En matière de Sécurité la France doit maintenir intacte la capacité de sa Défense nationale, c’est-à-dire :

Ø       Respecter ses engagements vis-à-vis de ses alliés et promouvoir ardemment une politique de Défense européenne ;

Ø       Maintenir une capacité de projection de ses forces et une capacité de renseignement autonome ;

Ø       Soutenir notre industrie de défense pour qu’elle soit non seulement le pivot de notre politique de Défense mais aussi de notre politique Industrielle;

Ø       Approfondir la réflexion stratégique, préciser le cadre stratégique puis faire adopter par le parlement une nouvelle loi de programmation militaire et la mettre en œuvre sans reniements et sans à-coups ;

Ø       Retisser le lien Armée-Nation, notamment en soulignant le rôle des Armées dans la promotion sociale aussi bien que dans la sécurité civile en cas de crise et en nouant un dialogue constructif avec les anciens combattants et les associations patriotiques; Maintenir la gestion des ressources humaines de la Gendarmerie dans le périmètre du ministère de la Défense;

Ø       Refuser que la Défense soit considérée comme la « variable d’ajustement » budgétaire ; L’effort qui lui sera demandé sera le même que celui qui sera imposé aux autres administrations publiques du pays ;

Ø       Maintenir le rang de la France en matière de défense nucléaire. Sa force de dissuasion nucléaire restera crédible et indépendante avec ses deux composantes de forces ;

 



 

VOICI QUELQUES THEMES DESTINES A LA REFLEXION !!!!!

 

-- Campagne présidentielle ou foire d’empoignes ? -- Posture centrale  -- Vérité -- Responsabilité -- Vision à long terme -- Argent et fric -- Projet et quotidien -- L’Etat -- France et Europe -- L’Humain au centre du dispositif politique -- Le débat  de l’élection présidentielle 2012  -- Probité – Constat – Espérer et y croire – François Bayrou --



                                                                      D'autres thèmes sont à venir



François Bayrou

 

Mon soutien pour François Bayrou est de longue date. Bien évidemment je ne me suis pas engagé à ses côtés sans appréhender l’environnement et par la preuve de l’analyse qu’il propose. Comme vous, je regarde l’actualité et, je tente d’en deviner l’avenir à travers le prisme des politiques en place ou à apparaître.  François est le seul à demeurer réaliste, lucide, crédible et ne traîne pas des « magouilles » . Voici, entre autres, quelques raisons de mon rapprochement avec le président du Mouvement Démocrate (MODEM).

 

L’homme. Je l’ai rencontré maintes fois. Il a la main ferme et le regard droit. Il est sympathique, chaleureux. L’homme est  universitaire, démocrate mais aussi paysan (agriculteur) et montagnard. C’est un homme complet et intègre, fidèle à ses engagements. A lui reconnaître sa stabilité, il est resté lui-même comme humaniste au Centre de l’échiquier politique, se tenant de visue avec Droite et Gauche. Il a l’ambition pour le pays, tout en voulant travailler avec des personnalités de Droite et de Gauche. De l’homme, j’en garde une excellente impression.

 

Les valeurs.  De culture démocratique, il veut être le rassembleur. Ces valeurs sont fondamentales : celles de l’humanité. Des valeurs humaines bien malmenées dans un environnement, morose, dramatique, violent, aujourd’hui particulièrement inquiétant , liberticide, anxiogène, ……..  L’ennemi n’est pas l’Autre, ce sont le chômage, l’absence d’argent (pouvoir d’achat), le manque de perspective, etc.,….  Vouloir travailler avec toutes les bonnes volontés, d’acter tous ensemble pour un avenir commun, ……... Une conceptualisation à faire fructifier qui doit être consommée sans modération. La démocratie a un sens : « gouvernement où le peuple exerce la souveraineté »

 

La franchise. En 2007 lors de la campagne, François Bayrou dénonçait déjà la dette du pays. Personne ne l’écoutait. Une dette moins élevée qu’en 2012. Aujourd’hui. Il réitère ces propos, avec pour toile de fond, que les futures générations ne pâtissent pas de nos déboires dispendieux et par manque d’objectifs et d’ambitions. En 2002, déjà, il dénonçait les carences en matière environnementale écologique.

 

Le leader. Tous les prétendants à cette élection 2012, reprennent en cœur ses propositions. Ils sont les suiveurs. Il réitère la nuisance d’une dette extraordinaire, la reconnaissance du vote blanc, un commissariat de la stratégie, la liste n’est pas exhaustive. Il se veut être également un entraineur dans la démarche collective où se reconnaissent les singularités.

 

Le cap.  Tout dirigeant d’association, d’administration, d’entreprise, de projet, comme un capitaine de navire, comprendra aisément cette finalité de se fixer un cap. Bien évidemment il faut impérativement se doter d’une vision non pas à cours terme, mais à échéance d’un mandat (principe de l’élection) mais aussi, et, surtout à se projeter au delà. Prendre de la Hauteur.

 

Le projet.  Un pays uni, rien ne lui résiste, Une France solidaire, Espoir pour les nouvelles générations.  Instruire (instruction et éducation) pour une meilleure asociabilité, un meilleur rapport humain. Instruire pour une meilleure orientation, une passerelle entre l’enseignement et l’entreprise. Produire avec pour effet l’emplois, la labellisation la valorisation de nos productions. Construire une démocratie exemplaire par la moralisation des pratiques, des actes et des réparations adéquates. Constituer un nouveau contrat social. Agir pour le redressement des finances publiques.  Voilà déjà l’amorce d’une articulation d’axes majeurs dont notre pays a besoin pour ne vision claire et, un cap à atteindre d’une France puissante au sein de l’Europe et partenaire dans l’univers mondial. 

 

Le rejet. L’antagonisme et du combat permanent d’un clan contre un autre, à celui qui décrochera l’uppercut qui dans le but de mettre à bas les idées de l’adversaire. Lutter coûte que coûte contre les autres, les bleus, les rouges , les bruns, les verts, les violets, et ainsi de suite. Mais au fait à qui sert toute hystérie collective, surement pas au pays. Cet antagonisme mine, favorise les opportunistes, les carriéristes, mais ne servent pas la cause générale. Et toute cette faillite des « affaires » qui ternissent la Politique par des opportunistes, carriéristes et certains autres incompétents siégeant dans nos instances. 

 

La conception  Mettre une fin à la confiscation de notre République par deux blocs partisans, cette prise du pouvoir hégémonique et standardisé où se tapissent les réseaux, les clans d’intérêts, les pouvoirs du fric. Agir pour un Etat impartial aux ambitions honorables, certes, le chemin sera jonché d’embuches. Autre fait marquant, en celui de créer une unité centrale avec les gens de Droite, de Gauches, des écologistes, de tous les français quelque soient les cultures politiques, de faire travailler les gens ensemble. Une unité centrale pour l’union nationale.  En fait, une véritable démocratie ! Un pays uni, rien ne lui résiste. Une France solidaire. Pourquoi sans cesse s’opposer aux Autres, alors qu’Ensemble, nous pourrions réaliser de grands projets ?




 

Espérer et y croire

 

Nous avons le devoir et le droit d’espérer. Espérance est un concept d’esprit très évocateur, oui mais, il ne faudrait pas que l’espérance ne prolonge la souffrance de notre condition de vie surtout pour les personnes les plus fragilisées d’entre nous. Espérer pour entrevoir le « bout du tunnel ». Les mauvais jours finiront par s’effacer, la France va s’en  sortir dans un an, cinq ans, dix ans, vingt ans. Notre crise d’aujourd’hui ne sera qu’un mauvais souvenir après des efforts consentis et durables. C’est notre espoir commun d’un avenir meilleur pour nos enfants, nos petits-enfants et pour nous-mêmes ! 

 

Nous espérons malgré tout que notre espoir parvienne le plus rapidement possible. Un espoir ou plutôt une certitude de réaliser, certes, nous aurons le temps de débattre sur les détails, allons au principal, à l’essentiel. Ne pas se larmoyer sur son sort, l’essentiel est d’ailleurs liés à chacun d’entre nous. Mobilisons nous par notre force de preuves, d’imaginations, de créativité, d’innovations, de volonté, ……… , là où, les dirigeants successifs de notre pays n’ont pas su faire depuis des années dans l’inconscience et la légèreté.  Le génie est en nous !

 

Si l’essentiel est bien défini, identifié, si l’on connaît son plan de  bataille, si l’on sait répondre à l’urgence, repérer et assurer le front qui menace de craquer, on pourra traiter ensuite, en prenant le temps. Identifier les menaces, les préoccupations et autres soucis, faire le bilan de nos faiblesses, de nos forces et les autres questions de notre avenir national. La réponse du peuple français trimballé d’illusions en séductions et de séductions en illusions, le pays a besoin de vérité. Nous ne dépendons que de nous-mêmes.

 

Faire des efforts pour renoncer à nos mauvaises habitudes, aux fausses sécurités, aux faux-semblants qui nous paralysent, inscrire la moralité, en un mot, se réveiller. Si l’on réfléchit, toutes les difficultés qui nous paraissent insurmontables proviennent du double échec par le manque d’anticipation et de réalisation,. L’emploi d’aujourd’hui passe par la production en France, et l’emploi de demain émergera par l’éducation (socialisation, connaissances, recherches, entreprises). Le couple Aujourd’hui (quotidien) et Demain (avenir) s’imbriquent et prend tout son sens dans cette équation. Nos potentiels et nos modèles sociaux-économiques, savoirs-faires, …… nos génies en sont les sujets de premiers ordres à traduire en des effets sociétaux. Faîtes un retour sur nos grandes réalisations, sur nos ingénieries,  nos innovations, nos productions de tous ordres. Voire aussi l’immense créativité débordante, notamment, du concours Lépine, les réussites de nos chercheurs d’université, de l’imagination de nos générations montantes et la foule de découvertes que l’on trouve en Chacun et Chacune d’entre-nous. Cols blancs et cols bleus, quelle différence ? Il n’y en a pas ! Chacun créée dans son vert carré.  

 

Dans ces semaines décisives, on entend si la parole sonne juste, si elle est accordée avec l’attente profonde du Pays. C’est mieux encore, si nous entendions sonner juste non seulement la parole de l’orateur lancée en haut de sa tribune,  mais ce qu’elle induit, évoque, traduit, influe, suggère,…….. intimement à Chacun(e) d’entre-nous. Seule, la vérité répond, cependant, elle  n’est ni théorique,  ni idéologique, mais humaine, celle qui libère la conscience des citoyens, s’inscrit dans la praticité des actes. La vérité intervient dans le combat non pas au vis-à-vis des adversaires mais, contre nos ennemis : chômage, insécurité, souffrances, maladies, ………. La liste n’étant pas exhaustive.

 

France, grand pays avec ses sciences, ses entreprises, ses universités, ses génies, ses cultures, ses espaces, ….., il nous manque la fierté, l’efficacité, l’ambition, la convergence. Nous sommes au rendez-vous avec la nation.  Les citoyens dans le débat, cela signifie qu’ils doivent entrer en  campagne et non pas dans la danse voulue par des candidats. Alors, tout d’un coup plus rien n’existe de ce qui fait écran entre le peuple et sa volonté. Nous sommes les acteurs, nous avons beaucoup à faire et à dire. Oui, les mauvais jours finiront. Alors, que voulons nous ?. A cela, nous le pouvons ! Nous avons moult raisons d’espérer et d’y croire.   



 

Constat

 

Il y a une réalité existentielle dont nous sommes tous confrontés aujourd’hui. Le pays doit agir dans l’urgence sans toutefois compromettre les vecteurs d’une sortie de cette réalité de crise et, plus globalement sur les perspectives des générations montantes. Il est utile de jeter l’opprobre sur qui que ce soit. Des réponses sont fermement attendues sur les sujets imminents et sur la projection d’un avenir que l’on veut meilleur. Le constat s’observe à tous les niveaux des strates dirigeantes et parfois il apparaît bien décevant.  Soit, l’on est dans la séduction lorsque la situation est bonne, soit on est dans l’illusion quand le contexte est mauvais. Ce ne sont pas les visages d’une démocratie véritable. C’est un sujet de crédibilité.

 

Sans faire de fixation sur la crise économique. Le constat s’articule aussi sur le manque d’anticipation, d’objectivité et de l’absence d’une vision.  Maintenant, nous payons certaines errances de nos politiques passées tant sur la scène nationale qu’à l’échelle internationale. Nos ressources publiques se tarissent, donc le pays (l’Etat) emprunte d’autant de manière déraisonnablement, le peuple paie (à tous âges confondus) l’addition. D’où surgit la question de savoir : pourquoi en sommes-nous là ?  Est-ce la fatalité ? Comment s’extirper de ce mauvais pas et entrevoir une relace économique efficace et pérenne.

 

Le constat s’expose également par d’autres facteurs tels que le laxisme latent, nos changements d’habitudes, d’une modification des comportements, l’individualisme prenant la place de l’intérêt générale qui profite à Chacun et à Chacune, la rupture intergénérationnelle, le choc des classes sociales, l’insouciance, ……… et d’autres phénomènes d’une panne et de ruptures sociétales. La désindustrialisation, la perte de notre commerce extérieur, la baisse du pouvoir d’achat, les maux du pouvoir d’envisager, l’insuffisance dans l’esprit d’entreprise, la dette sont également inscrits dans notre quotidien. Si aucune manœuvre volontariste n’est activée, nous allons percuter le mur de plein fouet, dans ces conditions, le pays (et, donc, nous) sera (serons) sous la coupe des créanciers ! 

 

Le discrédit de la classe dirigeante, l’illusion,  l’absence populaire dans les débats, la confrontation permanente, le manque de dialogue, l’opposition systématique, le sentiment de la division pour mieux régner au lieu de rassembler. L’absence proportionnelle de la représentation populaire dans les hémicycles parlementaires, la parité (compétente) entre les Femmes et les Hommes.  Pourquoi se contenter  de deux blocs monopolistiques et d’une gestion dirigée par le seul parti au pouvoir ?


 

Des pouvoirs connivents politiques, financiers, judiciaires, médiatiques, d’opinions, associés, entreprenantes, …….., alors qu’ils devraient être différenciés, de véritables contre-pouvoirs régulateurs et garants d’une parfaite coordination entre les parties. Des pouvoirs devant être des partenaires dans la meilleure condition des traitements et de l’optimisation des acquis.  

 

L’homme ou la femme providentiel(le) et de surcroit parfait(e) pour représenter le pays lors de la prochaine mandature n’existe pas. Cependant, il nous faut réfléchir aux aptitudes nécessaires pour remplir ce rôle et des engagements pris. Toutefois, l’avenir est un long chemin jonché d’incertitudes et de surprise bonnes comme mauvaises. Nous avons cette responsabilité de choix et de contribuer à la réussite. L’élection n’est une foire d’empoignes, ni n spectacle de divertissement. Nous sommes en état d’urgence, en asphyxie progressive, une guerre que nous devons livrer contre les inégalités. Il nous faut aller à l’essentiel. Ce n’est pas l’affaire d’un seule personnalité à la tête de l’Etat pour le Pays, mais l’affaire de ensemble des collaborations de la nation, c’est-à-dire tous les Français et les acteurs associés participants à notre essor.     





 

Probité

 

Nous allons donner la « confiance » à un(e) candidat(e) pour accéder à la présidence du pays. Aujourd’hui, cette confiance devient toute relative. A en croire, les médias qui rapportent et révèlent toutes les « affaires », de valises, de connivences, de rétrocessions, de combines, de dépenses inappropriées, de gaspillages de l’argent public, ……….. On parle même de magouilles.

 

Ce constat des « affaires » traduites devant la Justice laisse auprès des citoyens d’amères sentiments et créée le trouble. Ben mal acquis, ce constat s’effectue(erait)  à tous les niveaux de la classe politique dirigeante, pense-t-on ! Il y a effectivement des actes répréhensibles commis par des élus, certes pour certains. Cependant, il existe beaucoup d’élus intègres, heureusement, des personnalités  qui se « battent » tous les jours pour la cause publique, dans leurs démarches et leurs fonctions. Malheureusement, les premiers portant le discrédit déteignent une image négative sur l’ensemble de la représentation.

 

Alors que les responsables qu’ils soient issus des votes ou qu’ils soient nommés, dès lors qu’ils détiennent l’autorité par délégation doivent tenir dans leurs discours, leurs verbes, et leurs comportements, l’exemplarité qu’exige la fonction. Sinon comment faire la part des choses et des événements de façons objectives et, faire la preuve de sa crédibilité. Nous attendons donc de la discipline et une exigence à ceux et à celles qui pour un temps relatif engagent par cette obligation dans le respect de la législation. Comme le dit sagement l’adage populaire : « Personne n’est au déçu des lois », elles s’appliquent à ceux qui enfreignent les textes votés par le législateur. Seulement et seulement dans ces conditions d’exemplarité,  la confiance avec les représentants aura (re)trouvé ses lettres de noblesse.

 

Dans les conversations, ce sujet est récurent. Ainsi, l’électeur vote en conscience et réclame cette probité, c’est son droit. Il se demande le pourquoi des gens de la « Base », « les gens d’en bas » doivent-ils être inquiétés et même poursuivis pour une erreur qu’ils commettraient, un écart de point, alors que dans le même temps, les « gens d’en haut », les « puissants » (très relatif, à en voir les derniers événements méditerranéens) sont au dessus des lois, à se laisser guider à leurs convenances et à leurs profits personnels. 

 

Le rejet de ces comportements par les Français est de plus en plus constaté. La réponse pour l’électeur est simple et circonscrite. Tous élus, ou autres dépositaires d’un mandat quel qu’en soit doit répondre de ses faits devant la justice, être condamnés, poursuivis, devant rembourser voire même subir un licenciement de son poste comme le serait un employé, une entreprise (dépôt de bilans, liquidation), une personne comme Vous et Moi. Il ne peut y avoir deux poids et deux mesures. La population demande de l’honnêteté, la probité, l’éthique de la part des élus et des gens nommés selon la parfaite égalité des traitements..  






 

Le débat  de l’élection présidentielle 2012

 

La politique est à considérer comme un conceptualisation du bien vivre ensemble avec le respect des sensibilités individuelles, collectives et culturelles de la société. La campagne électorale est un événement devant être particulièrement apprécié pour débattre des sujets de nos aspirations quotidiennes et projectives. En aucun cas, une campagne ne devrait être un champ de foire, ou un spectacle aussi noble soit-il. Ce n’est pas son rôle, le débat n’en ressort forcément déprécié. L’érosion du débat laisse dans l’esprit de l’auditoire, l’amère sentiment de duperie et/ou de tromperie.

 

Que chaque sensibilité s’exprime, c’est normal et démocratique, mais cela n’est guère de l’ordre d’une dualité, d’un combat à l’issue duquel, il y aurait un vainqueur et un vaincu. Le débat est un moment privilégié pour abonder et faire converger nos idées, nos suggestions, et tous autres apports, car personne ne détient la solution rêvée.  L’échiquier politique de la société est vaste et varié, selon nos aspirations bien calées. Il y a bien les Conservateurs, les Progressistes, les Centristes, les Révolutionnaires, et l’ensemble des courants de pensées.

 

Un parti politique ne représente que lui-même, n’est-ce-pas ? Nous ne pouvons dire qu’un parti de droite représente toutes les sensibilités de Droite, Idem, un parti de gauche au vis-à-vis de la Gauche, et il en va ainsi pour tous les partis en lice dans le pays. Il est donc mal pensant de laisser  croire qu’un parti peut s’octroyer la pertinence de toutes sensibilités politiques. Nous ne pouvons pas laisser entendre non plus que les mouvements de Gauche ont raison alors que ceux de Droite auraient tort et de même de Droite vers la Gauche. Tout ceci n’est purement que la réduction de nos champs d’investigations. Français, nous n’avons pas à essayer entre la Droite ou la Gauche, à chaque tour électoral. Dans cette perspective, l’un à son tour, défait ce que l’autre à créer et, ceci est payé avec nos deniers et nous faisons du « sur place », alors que d’autres avancent. Toutes les bonnes volontés doivent s’unir pour combattre nos ennemis communs qui s’appellent : chômage, précarité, solitude, souffrances, insécurité, violence, et toutes les autres formes de cet acabit.

 

La campagne Présidentielle 2012 n’est pas la panacée, pas de vision à plus ou moins long terme. La plupart des propositions faites ne marquent pas d’empreinte d’un espoir futur meilleur. La campagne électorale serait plutôt anxiogène, sans conviction, sans pertinence. On y va à coups de projecteurs, de flashs, de promesses, de sensations, de peaux de banane,  ……. sortis du chapeau pour bien impressionner l’auditoire. A chaque jour, une idée nouvelle apparaît comme par magie, puis  la solution surviendrait. Cependant, la réalité est là, soyons donc vigilant !   Le pays vit des drames humains, familiaux, dans des perspectives à très court terme. La noblesse des propos doit aller dans le sens de l’histoire pour une France ambitieuse et volontaire au profil de Tous et Toutes.  




 

L’Humain au centre du dispositif politique

La nature culturelle est présente dans toutes ses formes, ses variétés et ses différenciations, dont dépend notre existence humaine. A son tour, le genre humain intervient pour son épanouissement. Enfin, la culture si particulière à chacun à travers son individualité et sa singularité, son groupe ethnique, de pensée et par l’universalité qui la caractérise. Marqué par le sceau, le genre humain est né de la nature environnementale et, gagné de ses spécificités culturelles. La cartographie humaine dévoile ainsi la diversité des données humaines dont la finalité consiste à la convergence où chacun puisse s’y reconnaître.  

 

Le génie humain a donné, donne des perspectives intéressantes, en a fait ses preuves durant les siècles. Parfois, le génie est reconnu, parfois, il est ignoré ou purement et simplement occultés parce qu’il ne rentre pas dans les standards établis par des élites prétendument bien informés. Des élites qui ne sont pas forcément nommés, en place, dans des sphères bien préservées. Les mainmises par des groupuscules dont on ne peut guère identifiés qui manipulent, orientent, derrière le masque ou sous prétexte d’optimisation du bien commun. On détruit des héritages collectifs pour des profits privés, sans concertation.  Est-ce bien naturel ?

 

Mais il y a également la pensée unique, ce formatage de l’esprit par une idéologie ou par un concept  provoqué par le bien-pensant  à la bienveillance du peuple. L’élite salvatrice qui se donne corps et âme pour nous protéger ou nous sauver de tous ces grands malheurs qui guettent nos sociétés. Puis cette infantilisation des esprits par les pouvoirs en place dans nos systèmes organisationnels et, de nos canaux de communications à fonctionnalité unilatérale d’aujourd’hui. Enfin pour certains, cette addiction au fric (pas l’argent) qui rivalisent de malins mécanismes pour encore et toujours mieux se soustraire à leurs obligations contributives, à notre libre arbitre au grand damne d’initiatives.. 

 

Le vingt et unième siècle est là. Le discours politique ne doit se « nombriliser » sur sa propre configuration, mais il doit intégrer la dimension humaine.  L’année 2011, témoin de la révolte de jasmin, les indignés et d’autres mouvements montrent que le genre humain veut être reconnu. Mais prendre garde à la sous-adjacente ambigüité. Le chemin sera long et difficile mais n’en demeure pas moins propice. Alors, il grand temps que les forces politiques intègrent ces notions naturelles et culturelles. L’Humain doit être au centre du dispositif politique, cela est sa place. Sa raison d’être et son existence passe par des actions animées de grands ou petits projets fédérant toutes les sources de compétences et, fédérateurs dans leurs constitutions..    

 



 
 

France, Europe et…….

 

Après la seconde guerre mondiale, la France a fait le choix d’unir sa destinée avec d’autres pays de l’espace européen, afin de mettre un terme définitif aux conflits meurtriers. La population française ne représente qu’un pour cent (1%) de la population mondiale. Comment dans une telle configuration, la France pourrait-elle faire porter sa voix sans le support européen ? La notion d’union, ici, prend de sa toute importance.

 

Cette union européenne concrétisée par ses pères fondateurs visait la prospérité d’un continent dans un environnement convergent et constructif. Une belle et grande aventure humaine s’ouvrait à nous, offrait une perspective possible et nouvelle pour nous, les Européens. Cette unification marque de son empreinte, qu’il est toujours envisageable et profitable de s’unir, plutôt que de favoriser le conflit. L’histoire européenne par cet acte, prouve que l’unité est une force et contraint la faiblesse. Cet acte montre également le message à destination des pays qui, malheureusement, sont en tragédies guerrières. Cet acte signifie aux populations concernées qu’elles peuvent espérer à une perspective meilleure, y croire en cette perspective.

 

 

L’acte européen n’est pas la perfection, des efforts à consentir,  des réécritures d’articles constituants à corriger et, de traités seront à retravailler. Cela est certain. L’Europe n’est pas une affaire de fric, mais une aventure humaine. Lors d’une consultation nationale comme l’élection présidentielle doit requérir l’attention des citoyens en général et des électeurs en particulier.  Ainsi, l’on ne peut pas occulter l’effet européen dans le discours politique national. Notre destin est dorénavant lié à nos co-citoyens européens. Repartir aux nationalismes primaires est une aberration. Or, certaines élites politiciennes ne perçoivent, ou ne le veulent, ou feignent ne pas croire en la chance française d’un grand destin européen.

 

Il existe bien le Parlement européen légitimement installé par la voie de nos urnes. Mais l’Europe reste trop technocratique, bardés de gens nommés et non élus dont on ne sait par quelles influences. Ces personnalités  ne sont pas représentatifs démocratiquement. L’Europe est manifestement axée sur des orientations de « dumping », de « lobbies », elle n’est pas suffisamment axée sur les fondamentaux comme le social, l’écologie, la jeunesse, la solidarité,…….…  L’Europe doit être politique et non pas un terrain de turbulences, ou de conjonctions partisanes. Elle doit être humaine, avant tout. La France, pays des Droits de l’Homme,  a son « mot » à dire dans le débat communautaire européen. Il y va des compétences européennes, il y va aussi des compétences nationales et de leurs exigences.

 

Si nous voulons un monde capable d’anticiper les grands défis politiques, énergétiques ou même gérer les grands mouvements naturels, une concertation mondiale devra être efficace et pertinente. Le monde ne pourra pas de sommets en sommets réussir tous les pays afin de définir les orientations planétaires. Le système est trop complexe et difficile. Les décisions seront prises par seulement quelques groupes de pays pour amener les solutions concrètes et rapides. Pour nous, c’est l’Europe.   
 




L’Etat


L’Etat n’est pas, à lui-seul, la France. De France, je suis Français(e). De l’Etat, comme me désigne-t-on ?  L’Etat est  missionné par les Français. Son rôle est de gérer nos affaires au mieux des capacités.  L’Etat est notre mandataire pour nous représenter auprès des instances internationales et, des relations qu’il doit entretenir dans les intérêts français et, des valeurs qu’incarnent notre pays en sa qualité de pays des droits de l’Homme.

 

L’Etat, pris sous les angles de l’exécutif gouvernemental, parlementaire, territorial, et administratif sont des services publics. C’est dire que les autres missions de l’Etat recouvrent et, sont de l’ordre du Service Public de toutes natures. A cela, les Français contribuent à son financement, il faut doter l’Etat de la manne financière nécessaire pour exécuter les missions que le pays lui attribue. Les Français abondent une caisse appelée : le Trésor Public, aujourd’hui, nous la reconnaissons également sous le vocable : Finances Publiques. Quoi qu’il en soit, Français et résidents sommes des contribuables de notre trésor commun. En qualité de mandant, l’Etat doit rendre des comptes au Pays et faire fructifier au mieux, notre richesse commune.

 

L’espace étatique, par sa délégation dotée d’outils, fruit de générations, doit être un gestionnaire de haute pointe, puisque qu’il détient une autorité qui se doit être exemplaire, pragmatique, réaliste, opérationnel et en éveil permanent.  L’Etat doit être parfaitement lisible dans ces propos. L’Etat se doit de faciliter la vie des citoyens, des entités sociales, des entités économiques, des entités organisationnelles, des groupes associés, etc., …… En un mot, l’Etat se doit être un facilitateur de projets et d’organisateur. L’Etat doit être l’accompagnant.

 

Il est dommage de constater une distance voire même une lourdeur dans les relations entre la Société « civile » et l’Etat.  Il suffit pour s’en rendre compte d’interroger les citoyens sur les rapports qu’ils en portent et, sur ses propres expériences. Une administration trop tatillonne, un exécutif politique trop loin perché dans sa tour d’ivoire. Des personnages éloignés de la question quotidienne et/ou projective. L’Etat n’est pas là pour policer le citoyen, mais bien de l’aider dans l’objectif qu’il s’est fixé, comme : faciliter la vie au quotidien de Chacune et de Chacun, créer ou développer une entreprise, ……… La liste n’est pas exhaustive. L’Etat doit être dans la proximité des citoyens, en un mot vivre le quotidien et d’être là, pour  accomplir un service public de qualité.       

 

Quoi que l’on dise, l’apport financier du pays provient du porte-monnaie des Français et de leurs activités. L’Etat  par son titre de mandataire agit et décide dans l’intérêt de la France et, pour le compte des Français qui sont au demeurant les financeurs réels des investissements et du fonctionnement du pays. L’Etat doit être respectueux des deniers publics. Soyons vigilant !




 

Projet et Quotidien

 

Les choses politiques du quotidien demandent et vont solliciter toute l’attention des dirigeants au mieux de leurs capacités. Ainsi : emploi, entreprise, fonction publique, santé, éducation, sécurité, justice, protection sociale, logement,  etc., .………. seront les prérogatives de l’actualité. Ils seront bien sûrs des défis importants pour maintenir les spécificités françaises. Maintenir le cap avec en fond de toile, la clef de Damoclès. Cette fameuse et couteuse dette particulièrement exponentielle qui est, dorénavant,  un véritable challenge.

 

Cependant, le pays ne peut rester dans le court terme, dans l’immédiateté. Faire de sa politique, un choix pour l’avenir, comme cela l’a été fait par le passé. Notamment, d’acter sur des technologies de pointes d’avant-hier qui sont désormais des fleurons d’aujourd’hui. Dénoncer aussi la « douce inconscience » de nos élites politiques d’hier, auteurs  de la vaste désindustrialisation du pays à celle de notre industrie survivante de ce jour. Miser sur les axes technologiques innovants et, même précurseurs d’aujourd’hui pour les réussites de demain. L’exigence passe par cette perception. La prochaine mandature devant intégrer une dimension futuriste tout en donnant  de la voix au pays tout entier.

 

Défier pour surmonter les maux sociétaux, la nécessité de s’engager dans le processus à destination de l’économie de demain. Voilà, le grand chantier des restaurations et des perspectives futures que doivent s’engager les politiques. Les efforts porteront sur cette bivalence (aujourd’hui et demain) dans une monde en perpétuel mouvement où la distance, l’éloignement et les communications sont de plus en plus réduits par les nouveaux canaux. Défis  et efforts dans rapport Quotidien / Projet constituent le contexte dans lequel nous sommes, pour sortir de la dépendance des créanciers et pour entrer dans les ambitions d’un paysage français plus marqué.

 

Dette et croissance est un couple turbulent et contraignant, tellement convenant à l’espoir à condition d’y croire, de concilier tout en s’extrayant de superficialité et, d’effets d’annonces. Les grandes décisions à prendre en terme d’optimisation de nos outils économiques seront significatives afin de prétendre à un avenir plus serein. Les actes décisionnaires devront être faites par des politiques courageuses. L’autre hypothèse, d’un scénario décisionnel qui ne serait pas pertinent, laisse penser à …….. (Imaginez).

 

Agir sur les potentiels de notre jeunesse, qu’elle ne soit pas abasourdie, ni même d’en compromettre l’efficacité tout lui entrouvrant la porte.  La jeunesse, voilà notre première richesse. Mais là, c’est une affaire d’honnêteté, de volonté, de courage et surtout de reconnaissance à ces jeunesses et, de bien vouloir s’investir dans leurs propres projets.



 
 

Entre Argent et Fric, il y a une différence

 

Quiconque veut, tente, envisage, travaille pour gagner sa vie, subvenir à ses besoins et ses envies, s’enrichir, est un comportement bien normal, naturel et ancestral. Ceci a contribué la base de l’échange commercial et économique entre l’offre et la demande. Travailler pour gagner sa vie, s’investir, ………. , se constituer un capital (patrimoine,  comptes,  participation , investissement, épargne, prévision retraite…...) Echanger, acheter,, vendre pour convertir ou s’enrichir sont des actes tout à fait naturel, évident et parfaitement compréhensible. 

 

Accumuler, les zéros sur ses comptes, jouer avec la finance, spéculer sur les marchés dont le seul but est d’engranger les chiffres pour son seul profit pour mieux engranger, encore engranger sans se préoccuper de l’impact sur l’environnement social, naturel, culturel n’est pas dès plus facile à comprendre. Pourquoi un tel engouement pour une telle accumulation. Mais, ici, nous ne sommes plus dans le domaine argentier mais le système implacable du fric. Il  existe même aujourd’hui, une spéculation sur les matières alimentaires, comme le blé, …..   élément de base qui nourrissent. Problème éthique !    

 

Nos sociétés sont conçues sur les transferts de biens, sur les progrès technologiques (progrès n’est pas toujours synonyme d’évolution) Ces sociétés ont créé les marchés. Que seraient nos sociétés sans ces transferts, point de besoin, point de solution, point de réponse, point d’innovation. La demande appelle donc l’offre. L’épargne et la capitalisation des biens et des fonds contribuent aux développement des données actuelles. 

.

L’argent, nerf de la guerre est une composante de nos économies installées, émergentes ou en devenir. L’argent, l’impact financier est donc nécessaire au même titre que le porteur de projet et la force d’ouvrage. L’entrepreneur, les « oeuvriers » (les personnels : œuvre) les financiers, les offreurs, les consommateurs forment le profil économique. 

 

Pourtant, de-ci ou de-là, la confusion entre l’accumulation capitalistique et l’accumulation sans limite des spéculateurs ne sont pas comparables et, méritent toute la réflexion qui s’y impose. Ainsi, aucun point commun entre une entreprise qui prend des risques et se constitue un capital comme matelas financier et, l’argent-roi des spéculateurs et des tueurs d’économies. Il y a donc une différence notoire entre l’argent et le fric, entre les investisseurs et les spéculateurs. La différentiation est fondamentale pour ne pas produire l’amalgame.     

 
 

   

Vision à long terme

 

La France est une puissance économique sur la scène mondiale. Elle possède une influence, une position et ses pôles attractifs. Outre, ces facteurs, nous assistons à un certain constat, que nous retrouvons, à travers les résultats particulièrement peu probants. Où va la France ? quels sont ses objectifs, ses ambitions, ses motivations, dans quelle durée, et ainsi de suite  ?  Est-ce lisible ? Est-ce compréhensible ? Qu’en est-il de la plus grande « entreprise », c’est à dire le Pôle-emplois où l’on y trouve une grande part de génie, de compétences, de savoir-faire, ……  laissant pour compte beaucoup d’entre-nous ? .

 

La situation que nous connaissons aujourd’hui est le fruit de plusieurs années, parfois de bonne aloi, mais aussi de tâtonnement hasardeux, d’approximations. Or, l’intérêt de la France passe par une vision à long terme. Un cap à atteindre au moins dans une durée raisonnable d’une à deux générations. Nous ne pouvons aller au gré des mouvements de turbulence ou de facilité sans réaction et, il est évident que l’actualité requiert  notre attention. La pertinence d’une vision qui intègre le projet, dans le fait de se projeter vers l’avenir, laisse toute la place  d’envisager un monde qui rassemble plus qu’il ne divise.

 

L’avenir commence tout de suite, dans l’immédiat avec en ligne de mire : l’horizon.  Deux chances s’offrent à nous, d’une part, le génie qui par faute de perspective s’atrophient, malheureusement  et, d’autre part la jeunesse qui s’enrichit par l’école. Deux chances devant être mise en valeur par l’optimisation des moyens. Ces deux chances doivent être deux fers de lance pour les années à venir. Cela amène à Produire et Instruire, l’un étant associable à l’autre. et vont de paire. Puis Instruire aujourd’hui pour Produire l’innovation dont le pays aura besoin plus tard.     

 

Concevoir la France comme un pays leader,, ce fut déjà le cas dans son passé.  Elle doit être leader dans son futur, s’investir dans son intelligence, ses cultures, ……. Pour cela, elle doit entrainer toutes ses forces vives et, non les opposer dans l’intérêt collectif. Une telle ébauche ne passe que par une unité de la nation, dans le débat constructif et non la polémique stérile autour d’un grand projet communautaire. Parce que si l’on tergiverse trop longtemps et trop souvent, les autres communautés économiques nous dépasseront et nous supplanteront.    

 

 

 

Responsabilité

 

L’exaltation exacerbée des campagnes électorales par le militantisme ou le désintérêt de la chose propagandiste

par le corps électoral laisse quelque peu interrogatif. Quoi qu’il en soit, l’euphorie de la victoire finale abreuve les esprits des « vainqueurs » et assombrissent les perspectives des « vaincus » . Les vainqueurs prennent le pouvoir, et les vaincus s’en retournent à leur occupations, déçus certes, mais convaincus d’avoir défendus leurs causes, en pensant à la revanche lors de la prochaine consultation électorale. Ainsi va la perspective politicienne en perpétuelle reconduite!

 

A chaque élection, il existe un groupe d’électeurs qui s’expriment mais ne se prononcent pas. Il s’agit de la force des abstentionnistes. Une force certainement, mais elle est bien muette, pas entendue, pas écoutée, pas reconnue. Les vaincus sont également absents de cette mandature. Le pays se verra représenté par une équipe dirigeante et partisane, donc réductrice. Alors, qu’une unité nationale (il ne s’agit pas de la cohabitation) doit être la réponse aux grands enjeux associant les forces politiques compatibles et démocrates. 

 

Le peuple est souverain, finance l’Etat et lui concède le devoir de gérer au mieux les affaires du pays au quotidien. En bon père de famille, l’Etat doit donc être économe, faire des opérations judicieuses, fructueuses à destination de la sphère française et, de surcroit prévoir les grands investissements pour les générations futures.  L’intérêt général prévaut aux esprits partisans. A en croire le principe de représentativité, l’Etat agit sous le contrôle d’un mandat fourni par les Français, lui ouvre les champs d’investigations et, lui autorise à gérer aux mieux les affaires internes et externes de la France. 

 

Contributeurs que nous sommes, l’orientation générale politique (et non du cas par cas, ceci rentre dans des accords de branches, de structures, de niveaux,  ….) que nous léguons doit servir de plan défini que les prochains élus devront appliquer. Or, aujourd’hui les rôles semblent bien inversés suggérant à se questionner : Qui est au service de l’autre ? Lors de l’élection de notre prochain président et, de son gouvernement, par notre choix, nous nous engageons, nous prenons également notre part de responsabilité. L’appel des sirènes n’est pas toujours du parfait acabit, ni de la meilleure audace.     

 

 


 

Vérité

 

Chaque pays est souverain de ces prérogatives, de ses ambitions et de ses réalités. Or,  lors des précédentes campagnes électorales pour les Présidentielles en France, notamment celle de 2007. La majorité des prétendants bardés de leurs certitudes nous indiquer qu’il avait les clefs de la réussite et, que les grands maux de la société française seraient résolus. Enfin, à en croire, tout ira bien pour le meilleur des monde.

 

Or, entre les propos émis par certaines élites-candidates et, les causes thématiques tels que le chômage, précarité grandissante, logement, éducation, ………… (l’énumération n’étant pas exhaustive), l’abîme se creusant à tel point qu’il devient difficile d’en apercevoir le fond. Chacun arguant ses solutions et amenant, dans sa trousse à outils, les remèdes efficaces pour que le navire France puisse partir de plus belle.

 

Cependant pendant les campagnes électorales, les duellistes s ‘échinent, mais la réalité demeure avec ses maux insidieux. On nous met pêle-mêle l’immigration avec ou contre l’économie, avec ou contre l’abandon de l’euro, avec ou contre la fiscalité, avec ou contre ainsi de suite. Les équations annoncées ne sont donc pas les méandres d’un long fleuve tranquille, où l’on pourrait au moins y croire. A tel point, que le citoyen y perd son « latin ».  

 

Et pourtant, la vérité est toute autre. Jouons à la devinette ?! Qui faisait état de la vérité sur notre trésorerie (la dette importante) en 2007 ? Qui évoquer la désindustrialisation de notre territoire ? Qui évoquait les errances de notre société ? Qui faisait le choix de la consommation sans se préoccuper de l’innovation ? Qui subit aujourd’hui les contrecoups hasardeux des grandes théories politiciennes ?  

 

Gouverner, c’est prévoir dit-on ! C’est prévoir l’imprévisible ou, du moins anticiper les éléments et les obstacles. Gouverner c’est envisager le dessein, d’en dessiner les pourtours. Gouverner, c’est organiser et optimiser les potentialités, c’est gérer au mieux, le trésor public appelé aujourd’hui les finances publiques.  Agir maintenant, oui mais, il y a la crise. Alors, on prend des plans de rigueur, des mécanismes européens, on parle de croissance,. Oui, mais voilà nous avons les pieds dedans !
 

 



 

Posture centrale

 

Pour son avenir, notre pays doit s’ouvrir. La mondialisation l’oblige et conditionne dorénavant nos comportements.  Fonder nos espérances, non plus, sur des perceptions nombrilistes et purement partisanes, mais plutôt vers des orientations beaucoup plus élargies. Faire intervenir dans les débats (grands, moyens et modestes) des protocoles issus des sensibilités droitières, gauchères et centristes. Le monde se nourrit de ses tendances démocratiques, conservatistes, progressistes et humanistes.

 

La gesticulation n’est pas la solution. Le nombrilisme prouve ses limites et ses carences.  L’abstention renforce le sentiment de décalage. Aujourd’hui, le manque de visibilité, de lisibilité laissent un vide considérable  Ce n’est en opposant un camp contre un autre que nous y parviendrons à mener un bon cap et, puis la solidarité nationale n’est-elle pas une vertu en soi ?  

 

La vision politique doit forcément s’inspirer des réalités. Ainsi,  la perception ne peut se restreinte à une seule sensibilité, trop réductrice. Conjuguer les sensibilités semble être la meilleure réponse aux exigences. Dessiner avec les parties prenantes une position centrale à élaborer unissant toutes les sensibilités volontaires du Centre, de Droite et de Gauche, pour mieux générer des résultantes à la hauteur des défis, mais également représenter l’ensemble d’une plus large population.

 

Un grand projet français mobilisant toutes les forces du pays est la péréquation d’une réussite. Créer une véritable posture centrale qui nous est nécessaire avec des ouvertures culturelles politiques du centre vers la droite et, vers la gauche dans l’idée que formule François BAYROU, nous permettrai d’atteindre cette finalité.  L’initiative est convaincante et pleine de bons sens.

  



 

Campagne présidentielle ou foire d’empoignes ?

 

Aux grandes interrogations de notre monde actuel, et aux grands défis qui attendent nos sociétés, les propositions ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux. Devant de pseudos débats ou lors de piètres interventions de certains prétendants à la présidence républicaine, je suis particulièrement dubitatif.

 

J’ai le ressenti d’assister bien malgré moi à une bataille de chiffonniers, plutôt qu’à des propos responsables et honnêtes. Ceci se traduit quotidiennement et, prend à témoin des médias particulièrement avertis. La direction d’un pays comme la France sollicite bien plus de considérations.

 

A la gabegie, s’ajoute la pertinence de celui qui lancera la plus belle « peau de banane » à la partie adverse. A celui qui trouvera la plus « belle » formule pour faire « mouche » et contrer l’adversaire. Il y a également la trouvaille d’une meilleure impression et, faire monter les sondages à son avantage. En fait, ils n’hésitent pas à jouer sur le peur, à élaborer des solutions décalées de la réalité, à trouver des boucs émissaires, à ouvrir la fameuse boîte à Pandore.   

 

Et puis, cette bipolarisation politicienne à maintenir coûte que coûte où s’affrontent sans vergogne les deux blocs politiques : l’un de Droite et l’autre de Gauche. Ainsi l’accédant au pouvoir n’aura sans cesse qu’une volonté, celle de défaire ce que l’autre aura érigé et, bien sûr aux frais des contribuables. D’autres ne sont là que pour vendre leur programme. Mais la réalité est tout autre !

 

Devant ces légèretés, ces promesses hasardeuses, ce court termisme, je m’inquiète de tant d’allégations. Toutefois, j’ai une confiance, car de vrais Politiciens d’état, de toutes sensibilités sont conscientes des vrais enjeux, demeurent dans notre paysage politique.  Un réconfort, car la France doit être au dessus de tout cela. D’autant que notre pays est d’une culture conquérante et de génie.




 

QUI EST-CE ?  

QUI NOUS MENT ?

ET POURQUOI ?




 

 

Absent ou indisponible le 22 avril ?
Pensez à la procuration !

 

Chers amis internautes

,

Dimanche 22 avril, jour du premier tour de l'élection présidentielle, les 3 zones scolaires seront en vacances de printemps.

 

Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent dans votre commune d'inscription électorale, vous avez la possibilité de confier un mandat à un autre électeur inscrit dans la même commune que vous.

 

Où faire établir sa procuration ?

 

En fonction du lieu de votre résidence :
- au tribunal d'instance
- au commissariat de police
- à la brigade de gendarmerie

Les résidents à l'étranger s'adresseront au consulat ou à l'ambassade de France.

 

Quand doit-on faire établir une procuration ?

 

=> Une procuration peut être établie tout au long de l'année. Aucune disposition législative ou réglementaire ne fixe de date limite pour l'établissement d'une procuration de vote.

=> Nous vous invitons toutefois à vous présenter dans les services compétents suffisamment tôt avant le 22 avril pour que la procuration puisse être acheminée en mairie et au mandataire en temps utile.

 

Qui peut voter par procuration ?

 

=> Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations professionnelles, en raison d'un handicap, pour raison de santé ou en raison de l'assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d'être présent dans leur commune d'inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune.

=> Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations de formation, parce qu'ils sont en vacances ou parce qu'ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d'inscription le jour du scrutin.

 

Les démarches à accomplir

 

=> Le mandant (personne absente le jour du vote) doit se présenter personnellement et être muni :
- d'une pièce d'identité ;
- d'une déclaration sur l'honneur précisant qu'il se trouve dans l'une des catégories énumérées ci-dessus. Cette déclaration est intégrée au formulaire disponible sur place.

=> Les conditions pour être mandataire (personne qui ira voter) :
- Jouir de ses droits électoraux ;
- Etre inscrit dans la même commune que le mandant (mais pas forcément dans le même bureau).

=> Le choix du mandataire est libre, sous réserve des deux conditions précitées, et sa présence n'est pas nécessaire lors de l'établissement de la procuration.

Vous ne trouvez pas de mandataire ? Notre équipe locale vous aide dans votre recherche ! Pour en savoir plus, consultez le lien suivant : http://bayrou.fr/procurations

 

Les modalités de vote

 

=> Le mandataire ne reçoit plus de volet de procuration. C'est au mandant de prévenir le mandataire de l'établissement de la procuration. Le mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations dont une seule établie en France.

=> Pour toute information, s'adresser :
- au tribunal d'instance
- au commissariat de police
- à la brigade de gendarmerie

=> Vous pouvez également consultez le site de campagne de François Bayrou au lien suivant :
http://bayrou.fr/procurations

 

Nous espérons que ces informations vous seront utiles.

Bien à vous,
 

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Vous souhaitez vous engager davantage avec François BAYROU ?
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 Vous pouvez également vous renseigner après du ministère de l'Intérieur sur le portail suivant : www.interieur.gouv.fr/
 
 
 
 
 
 














                                   
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